La chambre régionale des comptes Occitanie et l’Université de Montpellier ont organisé une table-ronde sur la thématique de la démoustication, mercredi 3 juillet, à l’Institut de botanique de l’Université.
Magistrats et chercheurs avaient rendez-vous avec le grand public, mercredi 3 juillet, à Montpellier, pour parler ensemble d’un piquant voisin : le moustique, ou plutôt, les moustiques. C’est en effet autour du thème de "la démoustication en Occitanie" que la Chambre régionale des comptes Occitanie et l’Université de Montpellier, avaient, pour célébrer la naissance de leur partenariat, convoqué une table-ronde. Dans l’amphithéâtre Charles-Flahault de l’Institut de botanique de l’Université, ont donc été présentés leurs travaux.
Isabelle Houvenaghel, présidente de section à la CRC et Alain Le Bris, premier conseiller à la CRC, ont tout d’abord abordé les enjeux du rapport qui vient d’être publié sur l’EID-Med (à lire ici). L’entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen a fait l’objet d’un contrôle des comptes et de la gestion. Lequel met notamment en avant la participation de cet acteur à l’attractivité du littoral et le fait que la mission historique de démoustication soit aujourd’hui fragilisée par l’invasion du moustique tigre. Ce qui implique de définir une nouvelle stratégie d’intervention pour ce syndicat mixte né avec la Mission Racine dans une volonté de développer le littoral méditerranéen.
Puis c’est Didier Fontenille, directeur de recherche émérite de l’IRD, de l’Université de Montpellier, qui est intervenu. Sous le titre « Les moustiques : une affaire d’Etat (et de Région) ? », il a présenté la manière dont les moustiques sont aujourd’hui gérés en France et les risques croissants qui les accompagnent. Faisant le point sur les maladies à moustiques et la lutte antivectorielle, sur l’impact du changement climatique, il a mis en lumière les enjeux de la recherche et de la réglementation autour de la lutte contre les moustiques.
Enfin, chercheurs et magistrats, rejoints par la présidente de la CRC Occitanie, Valérie Renet, et par le président de l’Université Philippe Augé, ont répondu aux questions du public, dans de riches échanges.
