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AUDIBERT Paul Amédée

Né le 17 juin 1827 à Formerie (Oise), décédé le 20 décembre 1886 à Paris (6ème)

Fils de Jean Marie Audibert (1797 ? -13/12/1843 ?), pharmacien, et d’Elisabeth Constance Nicole Darras (Liancourt, Oise, 19 nivôse an V, 8/1/1797-26/7/1877 Paris), mariés le 28 août 1824 à Paris, paroisse Notre-Dame des Victoires.

Petit-fils de Guillaume Audibert (? –ap. 1824 ?) et d’Anne Sophie Blondeau (? -ap. 1824 ?), mariés avant 1797. Petit-fils de Nicolas Jacques Darras (Breteuil, Oise, 4/12/1766–av. 1824 ?), marchand boucher, et de Marie Catherine Pulleux (1769 ? –1/2/1820 Paris ?), mariés le 12 mai 1790 à Liancourt.

Arrière-petit-fils d’Adrien Darras (1725 ? -15 vendémiaire an VII, 6/10/1798 Breteuil), boucher, et de Geneviève Le Maire (? –av. 1785 ?), mariés le 12 janvier 1750 à Saint-Martin-aux-Bois (Oise). Arrière-petit-fils de François Pulleux (? –av. 1790 ?), marchand boucher, et de Marie Catherine Mallet (? –av. 1790 ?), mariés avant 1769.

Epouse le 3 août 1864 à Metz (Moselle) Barbe Louise Mathilde Putz (Thionville, Moselle, 10/10/1840-ap. 1886), religieuse après son veuvage, fille de Raymond Adolphe Napoléon Putz (Thionville 26/11/1808-16/9/1889 Paris 6ème), banquier à Metz, et de Barbe Marie Gilbrin (Metz, 2/7/1817-20/11/1841 Metz), mariés le 5 août 1830 à Jouy-aux-Arches (Moselle).

Petite-fille de Jean Baptiste Putz (Thionville 24/3/1759-6/8/1840 Thionville), marchand de fer, et de Barbe Bodard (Metz 1778-4/1/1848 Thionville), mariés le 10 juin 1793 à Metz (3ème section). Petite-fille de Jean Baptiste Nicolas Thomas Gilbrin (Metz 21/12/1787-23/8/1851 Jouy-aux-Arches), percepteur des contributions directes à Jouy-aux-Arches (Moselle) et de Barbe Françoise Gougeon (Metz 9 brumaire an VI, 30/10/1797-16/4/1852 Metz), mariés le 3 septembre 1816 à Metz (5ème section).

Arrière-petite-fille de Joseph Putz (Thionville 30/10/1730-4/11/1815 Thionville), et de Marie Catherine Gosselin (Thionville 9/6/1738-12/5/1770 Thionville), mariés le 11 juillet 1758 à Thionville. Arrière-petite-fille de Nicolas Gilbrin (Metz, paroisse Saint-Maximin, 1/12/1759-2/6/1823 Metz), procureur au bailliage et siège présidial de Metz puis avoué, et de Marie Anne Victoire Mathieu (Metz 22/1/1764-9/5/1816 Metz), mariés le 5 juillet 1785 à Metz, paroisse Sainte-Croix. Arrière-petite-fille de Jean Dominique Bodard (Metz, paroisse Saint-Livier, 26/8/1742-5/5/1820 Metz), négociant, échevin de la paroisse Saint-Eucaire, et d’Hélène Barbe Boichegrain (Metz 16/5/1746-31/5/1820 Metz), mariés le 20 novembre 1764 à Metz, paroisse Saint-Livier. Arrière-petite-fille de Louis Gougeon (Metz 12/11/1768-4/11/1858 Metz), négociant, et de Françoise Simon (Metz 1771-20/12/1854 Metz), mariés le 11 pluviôse an V, 30 janvier 1797 à Metz.

Sans postérité.

Nièce de Gustave Félix Gilbrin (1832-1887), contrôleur général de la Banque de France, chevalier de la Légion d’honneur en 1881.  

Oncle de Léon Clément Colson (Versailles, Yvelines, 13/11/1853-24/3/1939), inspecteur général des Ponts-et-Chaussées, vice-président du Conseil d’Etat en 1923, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, Grand-Croix de la Légion d’honneur en 1929, fils de Joseph Clément Colson (1814-1902), directeur des contributions directes de la Seine, officier de la Légion d’honneur en 1878, marié à Paris en 1850 à Maria Léonie Audibert (1830-ap. 1902 ?).

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Élève de l’Ecole Polytechnique de 1847 à 1849.

Sous-lieutenant du génie de l’Ecole de Metz, démissionnaire en 1850 pour se présenter à l’inspection des finances. Commis à la Caisse Centrale le 20 mai 1850. Membre de la commission de vérification des comptes des Chemins de Fer. Adjoint puis inspecteur à l’Inspection générale des finances de mars 1852 au 5 juillet 1871, sous-directeur du contrôle des Régies et de l’Inspection générale des services, chargé du recouvrement de l’impôt du 9 juillet 1871 au 1er décembre 1873. Conseiller d’Etat en service extraordinaire le 21 décembre 1874. Directeur général des contributions indirectes du 21 novembre 1874 au 1er décembre 1879, démissionne à la suite d’un désaccord avec Daniel Wilson, sous-secrétaire d’Etat aux finances.

Procureur Général le 30 octobre 1880, décédé en fonctions.

Eut un long différend avec le Premier président Paul Bethmont à propos du droit du Parquet général d’assister aux audiences des chambres et d’y faire des observations orales, terminé par le décret du 20 octobre 1884.

Extrait de son éloge par le Procureur général Renaud : « (…) Cependant, le poste de procureur général n’était pas facile à occuper au moment où il lui avait été confié. Un décret récent avait agrandi la sphère d’action et de contrôle du procureur général. Dans son discours de réception, M. Audibert nous disait que les moyens d’action du parquet, tels qu’ils avaient été règlés au moment de notre institution, n’étaient plus, par suite de l’accroissement considérable des comptes relevant de notre juridiction, en rapport avec la mission dévolue au procureur général ; dans les cinq dernières années, sur une moyenne de dix arrêts, un seul avait pu être précédé de l’avis du parquet. Aussi, dans un intérêt gouvernemental et d’ordre public, un décret du 17 juillet 1880 avait adjoint au procureur général deux conseillers référendaires dont l’un remplit les fonctions d’avocat général près la Cour et l’autre celle de substitut du procureur général. Enfin, ce décret avait donné au ministère public près la Cour le droit d’assister aux audiences des chambres et d’y prendre la parole. C’est une œuvre périlleuse d’introduire dans une magistrature depuis longtemps constituée des habitudes nouvelles ; les corps ont leur dignité, et se présenter à eux armé de droits nouveaux, c’est s’exposer à ce qu’ils vous demandent si l’innovation qui se produit était nécessaire. M. le Procureur général Audibert le comprit mieux que personne ; avec un tact parfait, il nous déclara, dans sa séance de réception, qu’il consacrerait ses forces et ses facultés à la défense des intérêts du Gouvernement et de la Cour, et qu’il s’efforcerait d’appliquer les nouveaux décrets sans froisser les légitimes susceptibilités de notre Compagnie. Pour atteindre ce but, il fallait que tout le monde s’y prêtât, nous comme lui, lui comme nous ; mais ce qui lui a rendu la tâche aisée, c’est qu’avant tout et surtout, il aimait la Cour. (…) Aussi les décrets de 1880 et 1884, appliqués de part et d’autre dans un esprit de concorde, n’ont-ils amené, entre la Cour et le parquet, aucune complication sérieuse. (…) Les obligations et les droits des comptables étaient l’objet de sa constante sollicitude et ses conclusions dans les affaires importantes attestaient de la netteté de ses vues et de la profondeur de son savoir. En toutes circonstances et toujours, soit à nos audiences de rentrée par ses remarquables discours, soit devant les chambres soit devant la chambre du conseil, comme aussi devant le comité du rapport public, il défendait son opinion avec persévérance ; mais aussi avec une modestie vraie, qui n’était composée ni de faiblesse, ni d’embarras. (…) »

Domicile : 176, boulevard Saint-Germain (6ème).

Commandeur de la Légion d’honneur le 29 juillet 1879. Souscripteur pour la reconstruction du palais de la Légion d’honneur en 1871.

Publications : Ses discours prononcés en audience solennelle ont été imprimés.

Tombeau au cimetière de Passy.