BÉCHET Henri Ernest Louis
Né le 30 octobre 1902 au Vésinet (Yvelines), décédé le 6 juillet 1993.
Fils d’Edouard Marie Béchet (Besançon, Doubs, 15/4/1863-25/3/1947 Paris 7ème), secrétaire général de l’Assistance Publique de Paris, officier de la Légion d’honneur en 1921, et de Louise Jeanne Henriette Courtin (Croissy-sur-Seine, Yvelines, 21/12/1874-7/8/1957 Paris 7ème), mariés le 22 octobre 1896 au Vésinet.
Petit-fils de Charles César Béchet (Quingey, Doubs, 27/9/1831-21/3/1866 Reims, Marne), employé des contributions indirectes à Arbois, et de Marie Elisabeth Fumey (Poligny, Jura, 31/5/1831-31/3/1890 Presles, Val-d’Oise), mariés le 10 septembre 1856 à Poligny. Petit-fils de Charles Marie Alfred Ludovic Courtin (Angoulême, Charente, 21/3/1838-8/2/1909 Paris 5ème), garde magasin des imprimés au service hydrographique du ministère de la marine, chevalier de la Légion d’honneur en 1886, et de Fanny Cels (Montrouge, Hauts-de-Seine, 4/7/1844 -25/3/1915 Paris 5ème), mariés le 11 janvier 1870 à Paris (14ème).
Arrière-petit-fils de Constance Adelphe Béchet (Poligny, Jura, 6 thermidor an V, 24/7/1797-26/5/1853 Quingey, Doubs), conseiller à la Cour de Besançon, conseiller général du Doubs, député du Jura de 1837 à 1842, membre de l’académie de sciences, belles-lettres et arts de Besançon, chevalier de la Légion d’honneur en 1843, et de Claudine Françoise Pierrette Rose Renaud (Quingey 5ème jour complémentaire an VI, 21/9/1798-12/11/1876 Quingey), mariés le 11 février 1818 à Quingey. Arrière-petit-fils de Julien Vital François Fumey (Poligny 4 brumaire an XIII, 26/10/1804-ap. 1856 ?), propriétaire, et de Thérèse Augustine Loiseau (Buvilly, Jura, 15/9/1809-7/5/1831 Poligny), mariés le 26 mai 1830 à Poligny. Arrière-petit-fils de Louis Michel Courtin (Auvers-sur-Oise, Val-d’Oise, 1783 ? -17/3/1874 Croissy-sur-Seine, Yvelines (non numérisé, année manquante), lieutenant de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, et de Louise Adélaïde Antoinette Delagrange (Angoulême, Charente, 1804 ? -1900 ?), mariés avant 1838. Arrière-petit-fils de François Jean Cels (Montrouge 12/12/1810-24/5/1888 Fontenay-aux-Roses, Hauts-de-Seine), horticulteur, pépinièriste, petit-fils de Martin Cels (1740-1806), célèbre horticulteur, membre de l’Académie des sciences, classe d’économie rurale, en 1795, et de Julie Louise Fanny Debeauvais (Holtzheim, Bas-Rhin, 5/6/1819-26/2/1885 Paris 14ème), mariés le 23 juillet 1839 à Montrouge.
Neveu d’Emile Courtin (1871- ?), inspecteur des services administratifs et financiers de la préfecture de la Seine.
Epouse le 29 septembre 1933 à Chantilly (Oise), Françoise Marie Marguerite Joséphine Maurat, fille d’Amédée Firmin Joseph Maurat (Poitiers, Vienne, 19/11/1847-15/12/1936 Chantilly) docteur en médecine, président du syndicat des médecins de l’Oise, président de la Mutualité familiale des médecins français et du Sou médical, et d’Alexandrine Henriette Marie Marguerite Lac (Bélâbre, Indre, 12/6/1854-9/1/1941 Caen, Calvados) mariés le 18 août 1879 à Orléans (Loiret).
Petite-fille de Louis Joseph Androphile Maurat (Chatellerault, Vienne, 1/3/1819-25/9/1877 Poitiers) et d’Anna Aglaé Gervais (17/3/1826-1894), mariés le 26 janvier 1847 à Dissay (Vienne). Petite-fille de Jules Charles Lac (Paris 1/1/1811-14/12/1873 Orléans), propriétaire, et de Rose Henriette Eglantine Proteau (Belâbre 12/11/1832-ap. 1887 Orléans ?), mariés le 11 septembre 1853 à Belâbre.
Arrière-petite-fille de Joseph Maurat (Chatellerault 10/5/1793-ap. 1853 ?), docteur en médecine à Chatellerault, maire d’Avanton (Vienne) de 1840 à 1853, et de Louise Perside Clorinde Berland (Antogny-le-Tillac, 30 pluviôse an V, 17/2/1797-ap. 1847 ?), mariés le 26 mai 1818 à Antogny-le-Tillac (Indre-et-Loire). Arrière-petite-fille de Paul Eutrope Gervais (Poitiers, paroisse Saint-Saturnin, 27/5/1789-23/3/1865 Dissay), praticien, propriétaire, et d’Anne Modeste Tranchand (Vouneuil-sur-Vienne, Vienne, 4/8/1788-5/1/1857 Dissay), mariés le 22 septembre 1813 à Dissay. Arrière-petite-fille de Jacques Lac (Corn-en-Roquefort, Lot, 11/10/1775-5/1/1862 ?), tambour-major en 1793, capitaine de grenadiers de la Vieille garde, qui fit toutes les guerres de la Révolution et de l’Empire, officier de la Légion d’honneur en novembre 1814, et d’Alexandrine Antoinette Angenin ou Angonin (? -av. 1854 ?), mariés avant 1811. Arrière-petite-fille de Pierre Maurice Alphonse Proteau (Issoudun 27 frimaire an VIII, 18/12/1799-23/5/1878 Belâbre), propriétaire, et de Marie Anne Rose Eglantine David (Belâbre 12/6/1808-ap. 1878 Belâbre ?), mariés le 27 décembre 1831 à Belâbre.
Beau-frère de Marc Maurat, médecin, marié en 1910 à Chantilly à Suzanne Fouchard.
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Docteur en droit, thèse Les impôts sur les spectacles, 1928.
Orienté vers la Cour par Amédée Rihouet (1836-1937), conseiller maître (voir notice), major du premier concours de 1857 (voir notice). Reçu troisième au concours de 1928, auditeur de 2ème classe le 20 février 1929, chargé de mission au cabinet du sous-secrétaire d'Etat à la Guerre Maurice Petsche le 13 novembre 1929, attaché au cabinet du même, sous-secrétaire d'Etat aux Finances le 2 mars 1930. Auditeur de 1ère classe le 28 juin 1930, attaché au cabinet du sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts Adrien Berthod le 27 janvier 1931, chargé de mission au cabinet du sous-secrétaire d'Etat à la Présidence du Conseil Maurice Petsche le 20 février 1932. Conseiller référendaire de 2ème classe le 1er septembre 1936, de 1ère classe le 30 avril 1945, de classe exceptionnelle le 18 janvier 1951. Conseiller maître le 26 février 1953. Membre de la commission de vérification des comptes des entreprises publiques, section de l'énergie, depuis 1951, président de la section jusqu'à 1967. Président de la Deuxième chambre le 16 octobre 1967, honoraire à sa demande le 15 février 1970.
Membre du conseil national de la comptabilité et de plusieurs commissions des marchés.
Extrait de son éloge par le Procureur général Crépey : « (…) Le jeune auditeur est vite remarqué pour son labeur, la finesse de son jugement, la clarté et l’élégance de ses rédactions. Des vérifications délicates lui sont confiées ; nos travaux convenaient bien à cet esprit sérieux, réfléchi. (…) Chacun sait qu’une présidence de chambre est lourde autant qu’intéressante. Car il ne suffit pas de préparer et présider les séances, il faut participer à l’élaboration des programmes, répartir les tâches en fonction des besoins et des moyens, veiller à leur exécution, et une fois les rapports présentés, s’assurer des suites données comme de leur bonne formulation ; pour tout cela, entretenir des relations non seulement avec les magistrats de la chambre, mais avec les autres présidents et les chefs de la Cour. De ces charges, M. Béchet s’est acquitté avec une conscience exemplaire (…). »
Domiciles : 110, puis 109, rue Saint-Dominique (7ème).
Officier de la Légion d’Honneur le 3 août 1956, Croix des services militaires volontaires, Commandeur du Ouissam Alaouite en 1955.