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BOUTHILLIER Yves

Né le 26 février 1901 à Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime), décédé le 4 janvier 1977 à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) acte transcrit le 13 janvier à Paris (16ème).

Fils de Louis Paul Emile Bouthillier (Saint-Martin-de-Ré 29/1/1874-1922), négociant-armateur, et de Mathilde Zélie Antoinette Bouju (Ars-en-Ré, 11/3/1869- ?), mariés le 26 avril 1900 à La Rochelle (Charente-Maritime).

Petit-fils de Victor Bouthillier (La Couarde-sur-Mer, Charente-Maritime, 23/2/1836-1915), négociant, maire de Saint-Martin-de-Ré en 1870, de 1874 à 1876, et de 1883 à 1887, et de Mélia Caroline, dite Rosine Rivaille (La Rochelle, 18/10/1837-13/7/1905 Saint-Martin-de-Ré), mariés le 8 février 1859 à La Rochelle. Petit-fils de Paul Antoine Victor Bouju (Saint-Martin-en-Ré 31/5/1828-4/1/1887 La Rochelle), sous-commissaire de la marine, chevalier de la Légion d’honneur en 1880, et de Louise Antoinette Ernestine Genest (Ars-en-Ré, 1/7/1842-1900 ?), mariés le 15 avril 1868 à Ars-en-Ré.

Arrière-petit-fils de Jacques Bouthillier (La Couarde-sur-Mer 22/11/1811-30/5/1893 Saint-Martin-de-Ré), cultivateur, puis tonnelier, négociant, et de Rosalie Gibaud (La Couarde 5/11/1811-22/8/1900 La Couarde-sur-Mer), mariés le 2 décembre 1829 à La Couarde-sur-Mer. Arrière-petit-fils de Thomas Pierre Paul Bouju (Saint-Martin-de-Ré 24 frimaire an VIII, 15/12/1799-23/9/1869 Saint-Martin-de-Ré), propriétaire, maire de Saint-Martin-de-Ré de 1856 à 1865, et de Magdeleine Victoire Phélipon (Saint-Martin-de-Ré 15 frimaire an XI, 6/12/1802-6/4/1835 Saint-Martin-de-Ré), mariés le 8 mai 1824 à Saint-Martin-de-Ré. Arrière-petit-fils de Gustave Rivaille (Saint-Martin-de-Ré 16/5/1793-14/6/1862 La Rochelle), négociant, et de Marguerite Rose Chabanne (Montpellier, Hérault, 11 nivôse an X, 2/1/1802-27/8/1846 La Rochelle), mariés le 21 juillet 1829 à La Rochelle. Arrière-petit-fils d’Honoré Genest (Saint-Martin-en-Ré 19/11/1812-7/11/1871 Ars-en-Ré), notaire à Ars-en-Ré de 1838 à 1871, et de Mathilde Louise Bouché (Ars-en-Ré, 11/4/1820-ap. 1871 ?), mariés le 8 octobre 1839 à Ars-en-Ré.

Neveu d’André Frédéric Bouju (1862-1934), contrôleur général de la Marine, commandeur de la Légion d’honneur en 1921. Neveu de Paul Frédéric Bouju (1868-1941), préfet de la Seine en 1929 et poète à ses heures. Petit-neveu de Gustave Victor Bouthillier (1859- ?), négociant, d’André Frédéric Bouju, (1862-1954), inspecteur adjoint de la marine à Lorient, puis contrôleur général de la marine, commandeur de la Légion d’honneur en 1921.

Frère de Jacques Bouthillier (1903-1981), marié le 6 décembre 1932 à Melun (Seine-et-Marne) à Suzanne Houdart (1911-1994).

Epouse le 3 août 1922 à Saint-Martin-de-Ré sa cousine Germaine Marie Bouju (Brest, Finistère, 1/1/1901-10/8/2003 Paris), fille de Léopold Frédéric Georges Bouju (Toulon, Var, 2/5/1866-6/3/1938 Paris 16ème), capitaine de vaisseau, officier de la Légion d’honneur en 1918, et de Marie Adèle Jeanne Grou (Bordeaux 1/9/1876-ap. 1938 ?), mariés à Bordeaux (2ème section) le 8 juin 1897.

Petite-fille de Thomas Pierre Théophile Frédéric Bouju (Saint-Martin-de-Ré 5/10/1826-3/7/1885 Rochefort, Charente-Maritime), capitaine de vaisseau, officier de la Légion d’honneur en 1869, et d’Héloïse Cécile Eléonore Hébert (Saint-Martin-de-Ré 17/8/1836–ap. 1901), mariés le 15 septembre 1858 à Saint-Martin-de-Ré. Petite-fille de Marie Gustave Grou (Paris 28/3/1836-24/9/1905 Paris 7ème), lieutenant de vaisseau, chef du service maritime aux Messageries maritimes à Bordeaux, chevalier de la Légion d’honneur en 1867, et de Marie Charlotte d’Arboussier Montplaisir (Paris 11/9/1848-av. 1897 ?), mariés le 25 septembre 1875 à Paris (8ème).

Arrière-petite-fille de Thomas Pierre Paul Bouju (Saint-Martin-de-Ré 24 frimaire an VIII, 15/12/1799-23/9/1869 Saint-Martin-de-Ré) et de Madeleine Victoire Phélipon (Saint-Martin-de-Ré 15 frimaire an XI, 6/12/1802-6/4/1835 Saint-Martin-de-Ré), mariés le 8 mai 1824 à Saint-Martin-de-Ré. Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Augustin Grou (1798 ? -19/1/1842 Paris 10ème ancien), parfumeur, et de Marie Antoinette Rose Boyenval (Paris 12/4/1805-1/2/1845 Paris 10ème ancien), mariés le 18 janvier 1827 à Paris. Arrière-petite-fille de Jean Mathieu Hébert (Saint-Martin-de-Ré 7 brumaire an IV, 29/10/1795-3/8/1868 Saint-Martin-de-Ré), notaire à Saint-Martin-de-Ré de 1822 à 1857, et de Marie Virginie Desjardins (Saint-Martin-de-Ré 27 nivôse an VIII, 17/1/1800-2/12/1850 Saint-Martin-de-Ré), mariés le 10 janvier 1825 à Saint-Martin-de-Ré. Arrière-petite-fille de Pierre Ernest d’Arboussier Monplaisir (Pointe-à-Pitre, Martinique, 18/4/1821-6/2/1873 Paris 8ème), conservateur des promenades et plantations de la Ville de Paris, et de Louise d’Origny (Claye, Seine-et-Marne, 30/7/1828-4/10/1888 Paris 8ème), mariés le 19 octobre 1847 à Auteuil (Paris).

Père de Françoise (1928 ? -16/8/2014 Saint-Martin-de-Ré), mariée à Bernard Courtois.

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Ingénieur de l’Ecole centrale des arts et métiers (1921), licencié en droit en 1925.

Adjoint à l’inspection générale des Finances le 26 novembre 1927, inspecteur le 1er février 1929. Chef adjoint du cabinet du ministre du Budget Louis Germain-Martin le 15 mai 1930, chef-adjoint du cabinet du même, ministre des Finances le 15 décembre 1930, puis du ministre du Budget François Piétri le 2 février 1931. Inspecteur des finances de 2ème classe le 1er mai 1931, directeur du contrôle des administrations financières et des dépenses engagées le 19 juillet 1932, chef de cabinet du ministre du Budget François Piétri le 20 février 1932, puis du ministre des Finances Henry Chéron le 17 décembre 1932, chef de cabinet du ministre des Finances Georges Bonnet à deux reprises, le 31 janvier 1933 et 3 février 1934. Directeur du budget et du contrôle financier au ministère des finances le 20 mars 1935. Placé en service détaché pour exercer les fonctions de directeur des finances de la Ville de Paris en septembre 1936, secrétaire général du ministère des Finances le 1er novembre 1938, ministre des Finances et du commerce le 5 juin 1940, dans le dernier cabinet Paul Reynaud de la Troisième République, où le général de Gaulle est sous-secrétaire d’Etat. Ministre secrétaire d’Etat à l’Economie Nationale et aux Finances le 12 juillet 1940, et le 25 février 1941 dans le gouvernement Darlan. Restructure le ministère des finances, avec deux secrétariats généraux, et le rattachement de la direction des assurances et du service de la statistique générale de la France. Fait adopter la loi du 4 avril 1941 relative à la Cour des comptes, et crée l’ordre des experts-comptables par la loi du 3 avril 1942. Quitte le gouvernement le 13 avril 1942 à l’arrivée de Pierre Laval.  

Procureur Général le 26 avril 1942. Arrêté par les allemands en janvier 1944, à l’initiative d’Otto Abetz, qui motive ainsi sa proposition : « tête pensante de l’Inspection des finances, qui est anti-allemande », et interné en Allemagne jusqu’en mai 1945. Suspendu de ses fonctions, remis à la disposition du service de l’inspection générale des Finances le 2 octobre 1944. Condamné à trois ans de prison et à la dégradation nationale en 1947. Amnistié en 1950. Maire de Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime) de 1959 à 1972. Administrateur de sociétés, dont la Banque commerciale de Paris, président de la Société charentaise de transports maritimes.

Après sa mort, qui ne fut pas annoncée à la Cour, son éloge ne fut pas prononcé par son successeur en audience solennelle.

Domicile : 88, rue de Sèvres (7ème).

Officier de la Légion d’honneur en janvier 1939. Titulaire de la francisque.

Publications : L’action économique en France depuis l’armistice, (préface), Mâcon, Protat 1941 ; Le drame de Vichy, 1, Face à l’ennemi, face à l’allié, Plon 1950 ; Le drame de Vichy, 2, Finances sous la contrainte, Plon 1951 ; Réalisme ou idolâtrie, Paris, 1956, Edition du Cèdre.