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CALLON Auguste Henri Eugène

Né le 20 novembre 1848 à Alais (Alès, Gard), décédé le 11 avril 1899 à Paris (8ème).

Fils de Pierre Jules Callon (Le Houlme, Seine-Maritime, 9/12/1815-8/6/1875 Paris 6ème), ancien élève de l’Ecole polytechnique (1834), ingénieur civil, professeur à l’Ecole des Mines de Saint Etienne et à l’Ecole des Mines de Paris, fondateur de l’école des maîtres-ouvriers mineurs d’Alès, directeur des mines de la Grand-Combe (Gard), inspecteur général des mines, président de la Société des ingénieurs civils, officier de la Légion d’honneur en 1865, et de Louise Marie de Monet de Lamarck (Corbeil, Essonne, 21/5/1827-10/11/1907 Paris 6ème), mariés le 24 mai 1847 à Montpellier (Hérault).

Petit-fils de Pierre Nicolas Callon (Calonne dans l’acte de mariage), (Brienne-le-Château, Aube, 3/12/1788-23/9/1842 Paris 8ème ancien), ingénieur civil, et d’Henriette Pauline Devaux (Rouen, paroisse Saint-Gervais, 18/6/1790-26/11/1865 Paris ?), mariés le 29 juillet 1812 à Rouen. Petit-fils de Guillaume Emmanuel Auguste de Monet de Lamarck (Paris 21/1/1791-7/12/1880 Paris 6ème), polytechnicien en 1808, ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées, chevalier de la Légion d’honneur en 1833, et de Mélanie Nicolle (Paris 21/12/1802-18/5/1882 Paris 6ème), mariés le 25 juillet 1825 à Paris (2ème ancien).

Arrière-petit-fils de Charles Calon (? -ap. 1821 Rouen ?), maître de langue anglaise à l’Ecole militaire de Brienne, puis filateur à Rouen, fils d’un filateur anglais, et d’Anne Daunier (? -av. 1813 Rouen ?), mariés avant 1787. Arrière-petit-fils de Louis Laurent Devaux (Rouen, paroisse Saint-Pierre du Chatel, 24/5/1739-19/4/1812 Rouen), receveur au Grand Poids de la vicomté de l’Eau, et de Marie Jeanne Thérèse Delafontaine (1748 ? -22 messidor an VIII, 11/7/1800 Rouen ?), mariés le 14 janvier 1772 à Rouen, paroisse Saint-Martin du Pont. Arrière-petit-fils de Jean Baptiste Pierre Antoine de Monet de Lamarck (Bazentin, Somme, 1/8/1744-18/12/1829 Paris 11ème ancien), officier, puis naturaliste, inventeur du terme de « biologie », membre de l’Académie des sciences en 1780, chevalier de la Légion d’honneur en 1804, et de Rosalie de La Porte (? -2/10/1792), mariés avant 1791 ; remarié le 9 octobre 1793 à Charlotte Victoire Reverdy (1773-1797), puis le 27 mai 1798 à Julie Mallet (1768 ? -27/8/1819). Arrière-petit-fils de Godefroy Dominique Joseph Nicolle (?) et d’Adélaïde Marie Magdelaine Maillart (?), mariés avant 1802.

Neveu de Charles Callon (Rouen 24/6/1813-20/9/1878 La Neuveville, Vosges), ingénieur civil, professeur à l’Ecole centrale des Arts et manufactures, vice-président du conseil général de la Seine, chevalier de la Légion d’honneur en 1857.

Frère de Charles Georges Callon (Paris 30/11/1852-1937), ingénieur des Ponts et Chaussées, chevalier de la Légion d’honneur en 1891, marié en secondes noces le 12 février 1889 à Marie Martin de Gibergues (1865-1924), sœur d’Eugène Martin de Gibergues (1853-1928), conseiller référendaire (voir notice).
Famille d’origine anglaise et catholique.

Epouse le 7 juillet 1879 à Nîmes (Gard), Marie Claire Chalmeton (Robiac, Gard, 8/8/1859-1940 Nîmes ?), fille de Jacques Marie Louis Ferdinand Chalmeton (Saint-Ambroix, Gard, 4/4/1817-12/10/1903 Nîmes), directeur de la Compagnie houillère de Bessèges (Gard), chevalier de la Légion d’honneur en 1861, et de Claire Thérèse Huberte de Croÿ (Saint-Bonnet, Gard, 27/8/1829-26/7/1906 Nîmes), mariés le 7 août 1848 à Nîmes. Veuve, remariée le 29 mai 1901 à Paris (8ème) à Jean Baptiste Paul Jacqmin (Lyon 2/9/1852-3/2/1906 Paris 8ème), avocat, veuf de Marie Bertin (1861-3/3/1887 Paris), fils de François Prosper Jacqmin, directeur de la Compagnie des chemins de fer de l’Est.

Petite-fille de Jean Jacques Chalmeton (Saint-Ambroix 8/6/1767-19/6/1821 Saint-Jean-de-Valériscle, Gard), receveur de l’entregistrement et des domaines, et de Thérèse Rose Gilles (Les Vans 30/7/1777-26/9/1819 Saint-Ambroix), mariés le 29 floréal an V, 18 mai 1797, aux Vans (Ardèche). Petite-fille de Charles Louis Alphonse de Croÿ (Saint-Bonnet-du-Gard, Gard, 8/6/1793-10/7/1833), propriétaire, et de Lucie Marceline Poullard (Lorient, Morbihan, 1801 ? -25/4/1832 Saint-Bonnet-du-Gard), propriétaires, mariés avant 1827.
Arrière-petite-fille d’Antoine Thomas Chalmeton (Les Vans 7/3/1730-1804 ?), receveur des domaines du roi, et de Marie Christine Veau-Claprie (Saint-Ambroix 1736-18/2/1806 Saint-Ambroix), mariés le 21 septembre 1766 à Saint-Ambroix. Arrière-petite-fille de Jean Joseph Gilles (1755 ? -3/11/1830 Les Vans), négociant cirier, et de Louise Thérèse Rouchon (-ap. 1830 ?), mariés avant 1777. Arrière-petite-fille de Charles Auguste de Croÿ (1751 ? -7/7/1829 Saint-Bonnet-du-Gard), propriétaire agriculteur, et de Marie Claire Thérèse Tempié (1765 ? –14/1/1828 Saint-Bonnet-du-Gard), mariés avant 1793. Arrière-petite-fille de Charles Christophe Poullard (Hautot, Seine-Maritime, 1772 ? –av. 1832 ?), capitaine de frégate, et de Marie Huberte Céleste Le Duc (Lorient 1779 ? –av. 1832 ?), mariés le 22 ventôse an III, 12 mars 1795 à Lorient. 

Père de Louis Ferdinand Robert Callon (Paris 27/9/1882-27/10/1963 Neuilly-sur-Seine), ingénieur des mines, directeur de la société des mines et usines à zinc de Sibérie, officier de la Légion d’honneur en 1936, marié le 18 février 1914 à Saumur (Maine-et-Loire) à Marcelle Faustine Marguerite Gillois (Fontainebleau 27/6/1889- ?) ; de Huberte Charlotte Marie Claire Callon (Paris 16/6/1884-30/3/1971 Luynes, Indre-et-Loire), mariée le 19 avril 1909 à Paris (8ème) à Jacques Joseph Chicoyneau de Lavalette (Luynes 6/9/1882-17/6/1959 Luynes), propriétaire ; de Denis Marie Jean (Paris 3/3/1888-18/4/1955 Paris 7ème), colonel d’aviation, commandant la base aérienne de Reims, chevalier de la Légion d’honneur en 1923, marié le 4 juin 1920 à Paris (8ème) à Marcelle Hélène Chabrol (Paris 14/5/1899-9/11/1991 Paris 14ème) : et de Marie Marguerite  Denise Callon (Paris 4/2/1896-7/7/1929 Royan, Charente-Maritime), mariée le 24 mars 1919 à Paris (17ème) à Vasco Arthur Alexandre d’Ornellas (Paris 23/2/1886-25/1/1967 Neuilly-sur-Seine), ingénieur civil, croix de guerre. Licencié en droit.
Reçu septième au concours de 1872, auditeur de 2ème classe le 7 janvier 1874, de 1ère classe le 10 mai 1879. Conseiller référendaire de 2ème classe le 4 mai 1889. Décédé en fonctions.

Extrait de son éloge par le Procureur général Renaud : « (…) M. Callon n’avait point été favorisé par les circonstances au début de sa carrière, puisqu’il comptait plus de quinze ans d’auditorat lorsqu’il fut nommé conseiller référendaire. Mais il ne s’en est montré ni moins actif ni moins dévoué, s’efforçant au contraire, par un labeur courageux et sans trève, de se préparer une compensation pour l’avenir. Vous l’avez vu chaque jour, depuis bien des années, exclusivement attaché à ses travaux, s’y confinant tout entier, avec un zèle et une énergie assurément des plus louables et des plus méritants. Malheureusement, la tâche trop lourde qu’il s’imposait ne pouvait se concilier avec les exigences de sa santé. Lui seul semblait n’y point songer, et quand il consentit enfin à quelques ménagements, il était trop tard. (…) »

Domiciles : 24, rue Royale (8ème), 9, rue de l’Odéon (6ème), 64, rue de Monceau (8ème).