CHOPPIN HAUDRY DE JANVRY
René Achille Olivier
Né le 27 mai 1867 à Montmorency (Val-d’Oise), décédé le 17 octobre 1944 à Genillé (Indre-et-Loire).
Fils d’Abel Choppin (Paris 20/6/1839-31/5/1909 Versailles, Yvelines), chef de bureau au ministère des finances, chevalier de la Légion d’honneur en 1873, et de Marie-Elisabeth Haudry de Janvry (Paris 30/9/1843-4/12/1912 Versailles), mariés le 21 octobre 1863 à Paris (9ème).
Petit-fils de Joseph Pierre Nicolas Choppin (Paris 25 vendémiaire an IX, 17/10/1800-18/7/1859 Compiègne, Oise), avocat à la Cour, membre du conseil de l’ordre, chevalier de la Légion d’honneur, et de Pauline Boursy (Paris 3/11/1810-18/1/1895 Paris 1er), mariés le 23 avril 1831 à Paris (2ème ancien). Petit-fils d’André Napoléon Haudry de Janvry (Mézières, Ardennes, 26/10/1810- 4/7/1887 Versailles), chef de division à la Préfecture de la Seine, puis conseiller d’Etat, directeur général des contributions directes, puis secrétaire général du ministère des Finances, Grand Officier de la Légion d’honneur en 1869, filleul de Louis Bonaparte, roi de Hollande, et de Stéphanie Henriette Elisabeth Dronsart (Bouchain, Nord, 10/5/1814-4/5/1880 Versailles), mariés le 18 septembre 1839 à Bouchain.
Arrière-petit-fils de Joseph Germain Choppin (Auxerre, Yonne, 20/9/1754-14/7/1826 Paris 1er ancien), seigneur de Villy et de la Motte-Saint-Jean, avocat en Parlement, franc-maçon affilié à la loge « La Céleste amitié » puis à la loge « Saint-Alphonse des amis parfaits de la vertu » à Paris, et d’Antoinette Euphrasie Roze (Rethel, Aisne, 1779-1/3/1811 Paris 3ème ancien), mariés le 20 ventôse an VII, 10/3/1799 à Paris. Arrière-petit-fils d’André Pierre Haudry de Janvry (1765-20/10/1843 Paris 2ème ancien), capitaine de frégate, puis receveur général des Ardennes de 1810 à 1815, et de Martine Justine Désirée Corpron de Launay (Nantes, 5/8/1781-2/3/1870 Paris 9ème), bénéficiaire d’indemnités au titre d’héritière de propriétaire de Saint-Domingue, mariés le 25 janvier 1810 à Paris. Arrière-petit-fils de Charles François Ernest Dronsart (Bouchain 28/11/1781-8/12/1842 Bouchain) et de Rosalie Elisabeth Dhainault (Bouchain 8/8/1781-4/4/1857 Bouchain), propriétaires rentiers, mariés le 27 germinal an XII, 17 avril 1804, à Bouchain. Arrière-petit-fils de Jean Charles Amand Boursy (Le Havre 24/11/1778-22/3/1860 Paris 2ème), conseiller d’Etat, directeur des contributions indirectes, commandeur de la Légion d’honneur en 1841, et d’Amélie Reine Justine Caminade (de Castres) (Paris 28/8/1779-3/8/1827 Paris 7ème ancien), mariés le 29 prairial an XII, 18 juin 1804 à Paris (2ème ancien).
Petit-neveu de Paul Albert Choppin (Paris 2/3/1832-1893 Paris), préfet de l’Oise en 1871, directeur de l’administration pénitentiaire au ministère de l’intérieur, officier de la Légion d’honneur en 1878.
Par jugement du Tribunal civil de la Seine du 26 janvier 1928, en exécution de la loi du 2 juillet 1923, la famille Choppin obtient le droit de relever le nom de Haudry de Janvry. La famille Choppin est d’origine auxerroise, apparentée à la famille Choppin d’Arnouville. Les Haudry de Janvry sont parents des Haudry de Soucy.
Frère de Joseph Choppin Haudry de Janvry (Versailles 20/7/1872-1951), directeur à la Banque de Paris et des Pays-Bas, chevalier de la Légion d’honneur.
Epouse le 9 avril 1902 à Moulins (Allier) Marie Julie Joséphine Le Febvre-Charbonnier de Villequetout (Paris 29/12/1878-22/8/1918 Saint-Léger-de-Fougeret, Nièvre), fille de Jules Louis Lefebvre-Charbonnier de Villequetout (Blois, Loir-et-Cher, 23/11/1833-4/7/1924 Onlay, Nièvre) et de Marie Jeanne Moreno de Mora (Moulins 28/10/1849-1913), propriétaires, mariés le 11 novembre 1874 à Moulins. Par jugement du tribunal civil de Blois du 31 mars 1868, autorisés à joindre le nom de Charbonnier de Villequetout à celui de Lefebvre.
Petite-fille d’Henry Lefebvre (Blois 4ème jour complémentaire an VII, 20/9/1799-20/7/1841 Laruns, Pyrénées-Atlantiques), receveur particulier des finances à Savenay (Loire-Atlantique), puis à Verdun (Meuse), puis à Argentan (Orne), et de Julie Marie Elizabeth Charbonnier de Villequetout (Blois 29/9/1811-14/6//1861 Blois), mariés le 14 novembre 1831 à Blois. Petite-fille de Pascal François Xavier (Pascual Javier) Moreno de Mora (Paris 26/3/1824-29/3/1890 Moulins), propriétaire, et de Marie Antoinette Martin de Tard (Moulins 29/8/1827-31/10/1874 Moulins), mariés le 19 janvier 1847 à Moulins.
Arrière-petite-fille de Laurent Etienne Henry Lefebvre (Romorantin, Loir-et-Cher, 15/7/1770-6/2/1845 Nancy, Meurthe-et-Moselle), receveur général des finances de la Meurthe, chevalier de la Légion d’honneur en 1828, et de Louise Vilpoux (Romorantin 20/2/1772-6/5/1858 Blois), mariés le 8 mai 1791 à Romorantin. Arrière-petite-fille de Michel Gabriel Charbonnier de Villequetout (Saint-Aignan, Loir-et-Cher, 8/6/1776-11/8/1847 Versailles), contrôleur ambulant des droits réunis, puis rentier, franc-maçon membre de la loge Sainte Bonne des Amis des arts à Blois en 1806, et de la loge La Simplicité à Anet en 1815, et de Marie Elizabeth Julie Bergevin (Blois 3/4/1783-3/3/1863 Blois), fille d’un notaire, mariés le 25 brumaire an X, 16/11/1801, à Blois. Arrière-petite-fille de Jose Maria Fidel Moreno de Mora y Cabezas de Mier (Cadix, Espagne, 1797-22/4/1857 Paris 2ème ancien), commissaire ordonnateur des armées de Sa Majesté Catholique (d’Espagne), banquier et financier, fils d’un homme politique espagnol réfugié en France après le rétablissement des Bourbons d’Espagne, et de Maria Dolorès Louise Georgette Jeanne Ramona de Duran (1803-1862 Paris ?), mariés avant 1824. Arrière-petite-fille de Jean Baptiste Léonard Martin de Tard (Onlay, Nièvre, 30 frimaire an IV, 21/12/1796-5/2/1872 Onlay), capitaine de chasseurs à cheval, et de Laure Gabrielle Virginie Loiseau de Lavesvre (Bourbon-l’Archambault, Allier, 23 fructidor an IX, 10/9/1801-2/5/1848 Moulins), mariés le 5 juin 1826 à Moulins.
Petite-nièce de Laurent Léon, baron Le Febvre (1797-1877), receveur général des finances, officier de la Légion d’honneur en 1864, comte romain en 1856.
Père de Magdeleine Louise Marie (Versailles, 16/3/1903-25/6/1957 Grenoble, Isère), mariée le 2 mars 1925 à Versailles à Jean Gustave Marie Marcel Georges Valette d’Osia (Rennes, Ille-et-Vilaine, 18/8/1898-2000 Annecy), lieutenant-colonel dans les maquis de l’Ain et de Savoie, général de corps d’armée, gouverneur militaire de Grenoble, croix de guerre 14-18 et 39-40, médaille des évadés, rosette de la Résistance, Grand-Croix de la Légion d’honneur ; de Marie Bernadette Yvonne Choppin (Onlay, Nièvre, 20/8/1904-1998) ; de Olivier Pedro René (Versailles, Yvelines, 25/8/1905-30/4/1961 Paris 12ème), marié le 3 mai 1946 à Paris (16ème) à Hélène Cabruja (Paris 22/10/1907-12/9/2000 Neuilly-sur-Seine), avocate ; de Robert (1917- ?) ; de Guy François Marie Olivier (Versailles 13/7/1912-22/6/1946 Genillé, Indre-et-Loire) ; et de Monique Madeleine Renée (Cerqueux, Calvados, 27/8/1916-21/12/1989 Caen, Calvados).
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Licencié en droit.
Secrétaire particulier du Premier Président de la Cour des Comptes le 12 mars 1886, sous-chef du secrétariat de la Première Présidence le 27 août 1892, chef du secrétariat le 3 juillet 1895, conseiller référendaire de 2ème classe le 26 septembre 1899, de 1ère classe le 29 juin 1912. Membre de la commission supérieure des bénéfices de guerre en 1927. Conseiller maître le 17 novembre 1928. Honoraire le 28 mai 1938.
Extrait de son éloge par le Procureur général Godin en 1938 : « M. Choppin Haudry de Janvry, conseiller maître, qui a fait intégralement sa carrière à la Cour, a emporté dans sa retraite l’affection et le respect de tous ceux qui ont pu apprécier sa science juridique étendue, sa belle conscience de magistrat et le charme délicat de son commerce. (…) »
Extrait de son éloge par le Procureur général Brin en 1945 : « (…) Il avait la probité de pensée et l’esprit de mesure qui font le vrai magistrat. Il savait voir l’essentiel des questions. Ses rapports valaient par l’élégance du style, la sobriété et la justesse de l’expression. (…) »
Domiciles : 122, puis 151, rue de Grenelle (7ème), 22, rue Pierre-Charron (16ème), 13, avenue de la Maye à Versailles (Seine-et-Oise). Propriétaire du château de Pont à Genillé (Indre-et-Loire).
Officier d’Académie le 24 décembre 1891, Officier de la Légion d’honneur le 9 février 1930.