COQUEBERT de NEUVILLE Jacques Maurice Yves
Né le 9 avril 1908 à Toulon (Var), décédé le 1er février 1998 au Chesnay (Yvelines).
Fils de Léonce Suzanne Henri Coquebert de Neuville (Candé-sur-Beuvron, Loir-et-Cher, 9/9/1876-4/12/1962 Paris 17ème), ingénieur en chef du génie maritime, chevalier de la Légion d’honneur, et d’Amélie Guadalupe Yvonne Mariette de Lapierre de la Rouvière (Ognon, Oise, 1/9/1879-31/3/1955 Lyon 6ème), mariés le 18 avril 1903 à Paris 7ème).
Petit-fils de Lionel Jean Baptiste Napoléon Coquebert de Neuville (Aurillac, Cantal, 30/4/1840-1907 Le Pont, Saint-Jean de Maruéjouls, Gard), payeur particulier du Trésor, et de Claire Henriette de Pagèze de Lavernède (Malbosc, Ardèche, 28/3/1848-13/4/1929 Paris 6ème), mariés le 24 janvier 1875 à Candé-sur-Beuvron. Petit-fils de Marie Edmond de Lapierre de la Rouvière (Toulon 22/8/1840-4/12/1917 Paris 17ème), capitaine de vaisseau, officier de la Légion d’honneur en 1871, et de Sophie Alice Augustine Marie Labeaume de Tarteron (Saint-Louis, Missouri, Etats-Unis d’Amérique, 14/10/1846-21/5/1913 Paris 17ème), mariés le 6 avril 1870 à Paris (8ème).
Arrière-petit-fils de Napoléon Stanislas Coquebert de Neuville (Nantes, Loire-Atlantique, 1/2/1806-19/3/1848 Evreux, Eure), payeur du trésor de la Vendée puis du Cantal, et de sa cousine Jeanne Léonie Julie Coquebert de Neuville (Nantes 8/3/1815-23/5/1844 Bourbon-Vendée, La Roche-sur-Yon), mariés le 16 octobre 1838 à Nantes (5ème canton). Arrière-petit-fils d’Augustin Denis Edouard de Lapierre de la Rouvière (Le Vigan, Gard, 26 vendémiaire an IV, 18/10/1795-11/11/1855 Paris), contre-amiral, membre du conseil de l’amirauté, commandeur de la Légion d’honneur en 1850, et d’Aglaé Rose Louise Le Coat de l’Haouen (Boulogne-sur-Mer, Pas-de-Calais, 31/12/1807-26/7/1881 Paris 8ème), mariés le 12 mai 1833 à Toulon. Arrière-petit-fils de Louis Charles Henri de Pagèze de Lavernède (Pont-Saint-Esprit, Gard, 18/11/1812-17/7/1898 Saint-Jean de Maruéjouls, Gard), rentier, et de Joséphine Caroline de Sers (Toulouse 27/5/1821-17/12/1891 Saint-Jean de Maruéjouls), mariés le 31 octobre 1840. Arrière-petit-fils de Louis Alexandre La Beaume de Tarteron (Saint-Louis, Missouri, 1/3/1807-7/8/1878 Ognon, Oise), propriétaire, et d’Aimé Sophie Mélanie de Lapierre de la Rouvière (Le Vigan 30/3/1809-9/2/1890 Paris 8ème), mariés le 17 décembre 1832 au Vigan.
Epouse le 18 octobre 1940 à Surba (Ariège) Marie-Antoinette Ginesty (Toulouse 13/6/1921-6/11/2000 Le Chesnay), fille d’Albert Ginesty (Chaudes-Aigues, Cantal, 15/10/1890-17/4/1962 Toulouse), chirurgien à Toulouse, et de Caroline Louise d’Aussaguel de Lasbordes (Amarens, Tarn, 20/10/1882-13/4/1975 Aix-en-Provence), mariés le 3 septembre 1917 à Amarens.
Petite-fille de Pierre Ludovic Ginesty (Cantoin, Aveyron, 4/10/1857-30/12/1941 Toulouse), notaire, maire de Chaudes-Aigues, et de Marie Antoinette Hélène Cassagnes (Paris 18/8/1862-21/11/1942 Toulouse), mariés le 2 septembre 1884 à Cantoin. Petite-fille de Raymond Louis Charles, comte d’Aussaguel de Lasbordes (Mailhoc, Tarn, 1/4/1837-14/6/1884 Amarens), capitaine d’infanterie, chevalier de la Légion d’honneur en 1878, et de Julienne Genton de Villefranche (Amarens 30/5/1843-28/11/1900 Amarens), mariés le 26 janvier 1870 à Amarens.
Arrière-petite-fille de Pierre Jean Ginesty (Cantoin, 24/06/1825-5/2/1918 Cantoin), instituteur, géomètre-expert, et de Joséphine Marguerite Pierrette Salesse (Paris 1826-30/6/1907 Cantoin), mariés le 15 février 1846 à Cantoin. Arrière-petite-fille de Benjamin Louis Constance comte d’Aussaguel de Lasbordes (Toulouse 5/7/1785-14/2/1865 Mailhoc, Tarn), capitaine d’infanterie, chevalier de la Légion d’honneur, et de Marie Joséphine de Toulouse-Lautrec (Saint-Jean-de-l’Herm, Puy-de-Dôme, 22/11/1804-6/6/1876 Buson, Hautes-Pyrénées), mariés le 22 juin 1823 à Rabastens (Tarn). Arrière-petite-fille de Pierre Jean Cassagnes (Montézic ou Lieaussac, Aveyron, 4/1/1829-6/3/1874 Paris 10ème), charbonnier, et de Marie Catherine Castan (Paris 12/11/1843-7/5/1863 Paris ?), mariés le 19 octobre 1861 à Paris (9ème). Arrière-petite-fille de Victor Charles Calixte Gustave Genton de Villefranche (Albi, 27 ventôse an X, 18/3/1802-9/3/1880 Amarens), propriétaire, et de Flore Angèle Thomas (Le Havre, Seine-Maritime, 8/10/1805-19/3/1890 Amarens), mariés avant 1843.
Descendante d’Hector Bruno, comte d’Aussaguel de Lasbordes (14/9/1736-6/7/1794 Paris, sur l’échafaud), conseiller au Parlement de Toulouse, conseiller à la Cour des monnaies de Paris, et de Calixte Jacquette Elizabeth Daires (1756- ap. 1823 Albi ?), mariés le 13 juillet 1774 à Albi, paroisse Saint-Loup. Descendante de Raymond Antoine Jean Baptiste Michel, comte de Toulouse-Lautrec, vicomte de Montfa (Rabastens, Tarn, 28/9/1771-1862) et de Gertrude Van Baesjou (1771-1859), mariés le 29 vendémiaire an III, 20 octobre 1794, à Dordrecht (Pays-Bas). Cousine lointaine d’Henri Marie de Toulouse-Lautrec (1864-1901), peintre et affichiste.
Six enfants : Yvonne (Toulouse 26/8/1941), mariée à René Etienne de Lépinau (Quimperlé, Finistère, 4/12/1936-2/9/2014) ; Henri Odon Jean Baptiste (Toulouse 27/10/1942), marié le 20 mars 1969 à Paris (7ème) à Isabelle Coupvent des Graviers ; Bruno (Neuilly-sur-Seine, 5/12/1945), officier de marine, marié à Christiane d’Humières ; Christine (Strasbourg 31/10/1947), mariée à Jacques Trémolet de Villers (Mende, Lozère, 6/9/1944), avocat ; Isabelle (Toulouse 20/7/1951), professeur de lettres, mariée le 26 août 1978 à Saint-Jean-de-Maruejols (Gard) à Pierre Chazerans ; et Sophie (Paris 21/11/1960), mariée à Thierry Passot.
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Licencié en droit, ancien élève de l'Ecole Polytechnique.
Mobilisé du 1er octobre 1928 au 1er octobre 1931 comme instructeur à l'école de Fontainebleau. Rédacteur stagiaire à la direction de la comptabilité publique au ministère des Finances le 16 juillet 1935.
Reçu deuxième au concours de 1936, auditeur de 2ème classe le 16 octobre 1936, de 1ère classe le 29 juin 1938. Mis à disposition en septembre 1940, puis sous-directeur auprès de l’administration de la Radiodiffusion Nationale le 1er janvier 1941, conseiller référendaire de 2ème classe le 3 février 1943. Admis à cesser ses fonctions le 1er mai 1945 au vu de l’avis de la commission d’épuration de la Radiodiffusion française, réintégré à la Cour le 28 juillet 1945. Mobilisé et affecté au Gouvernement militaire de la zone française d’occupation le 17 janvier 1945, chef du service des restitutions à la direction des Réparations et des restitutions. En disponibilité auprès du commissariat général aux Affaires Allemandes et Autrichiennes le 2 janvier 1947. Réintégré à la Cour des comptes le 1er mars 1951, conseiller référendaire de 1ère classe le 19 mai 1953. Contrôleur financier de la SNCF pendant dix-neuf ans. Conseiller maître le 28 mars 1974. Honoraire le 10 avril 1978.
Extrait de son éloge par le Procureur général Doueil : (…) Personnalité originale, il sera très absorbé par le contrôle financier de la SNCF. Promu conseiller maître, il se consacrera à des vérifications de collectivités locales. (…). »
Domiciles : 3, rue Logelbach (17ème), 5, avenue de la Bourdonnais (7ème)
Chevalier de la Légion d’honneur le 10 novembre 1950.