FONTENAY Félix Constant de la FONTAINE
baron de
Né le 14 septembre 1834 à Angers (Maine-et-Loire), décédé le 3 janvier 1906 à Brion (Maine-et-Loire).
Fils de Louis de La Fontaine, baron de Fontenay (Saint-Mathurin-sur-Loire, Maine-et-Loire, 27 germinal an V, 16/4/1797-15/4/1871 Angers), officier de cavalerie, maire de Gennes (Maine-et-Loire), et d’Adélaïde Françoise d’Andigné de Beauregard (Varades, Loire-Atlantique, 20 floréal an VIII, 10/3/1800-28/12/1886 Angers 3ème), mariés le 17 août 1827 à Mansigné (Sarthe).
Petit-fils de Louis Anne Aimé Jean Baptiste de la Fontaine, baron de Fontenay (Saint-Pierre-en-Vaux, Maine-et-Loire, 2/9/1760-3/4/1825 Paris), membre en 1789 des assemblées de la noblesse tenues à Saumur, et de Marie Catherine Lorier (Angers 22/10/1761-ap. 1827 ?), mariés le 11 décembre 1786 à Angers, paroisse Saint-Pierre. Petit-fils de Joseph René Louis d’Andigné de Beauregard (Contigné, Maine-et-Loire, 18/10/1777-10/5/1860 Gennes), propriétaire à Angers, maire de Mansigné, et d’Adélaïde Sophie de Grimaudet de Rochebouët (Angers, Maine-et-Loire, 7/2/1774-ap. 1827- av. 1860 ?), mariés le 14 thermidor an IV, 1er août 1796, à Angers.
Arrière-petit-fils de Louis Alexandre de la Fontaine, baron de Fontenay (1719-10/5/1777 Saint-Pierre-en-Vaux), seigneur de la paroisse de Saint-Pierre-en-Vaux, et de Marie Louise Aimée Charlotte de Martineau de Fromentières (1728 ? -ap. 1786 ?), mariés le 11 juin 1759 à Angers. Arrière-petit-fils de Joseph Emmanuel Ange Auguste d’Andigné de Beauregard (Iffendic, Ille-et-Vilaine, 8/12/1773-17/8/1820 Angers 3ème), propriétaire, et d’Agathe Louise de Roye de Charost (Contigné 1749 ? -16/1/1826 Angers), mariés le 26 novembre 1776 à Contigné. Arrière-petit-fils de Pierre Lorier, négociant, et de Marie Valentine Tessier, mariés avant 1761. Arrière-petit-fils de François Gabriel Parfait de Grimaudet de Rochebouët (Chaumont-d’Anjou, Maine-et-Loire, 10/7/1741-14/11/1781 Chaumont-d’Anjou), capitaine de dragons, et d’Adélaïde Françoise Renée de Grimaudet, dame de la Bourgonnière (Denée, Maine-et-Loire 28/3/1753-15/4/1780 Angers), mariés le 1er juin 1767 à Angers.
Épouse le 10 septembre 1866 à Paris (8ème) Jeanne Marie Isabelle Nacquart (Paris 7/4/1846-29/1/1917 Paris 16ème). Le Garde des sceaux Jules Baroche et le général Gaétan de Grimaudet de Rochebouët, futur président du Conseil en novembre 1877, étaient témoins du mariage. Fille de Raymond Louis Nacquart (Paris 8/8/1817-7/6/1895 Paris 8ème), conseiller à la Cour impériale de Paris, maire de Pontoise (Val-d’Oise) de 1855 à 1858, chevalier de Saint-Grégoire-le-Grand, chevalier de la Légion d’honneur en 1855, et de Maria Chicot (Rouen, Seine-Maritime, 27/3/1827-28/2/1884 Paris 8ème), mariés le 10 juin 1845.
Petite-fille de Jean Baptiste Nacquart (Verrières, Marne, 5/7/1780-20/2/1854 Paris 2ème ancien), chirurgien militaire, médecin et ami de la famille Balzac, membre de l’Académie de médecine, officier de la Légion d’honneur en 1851, et d’Elizabeth Aglaé Richard (Rouen 25 ventôse an IV, 15/3/1796-31/8/1827 Paris 7ème ancien), mariés le 30 juillet 1816 à Paris (2ème ancien). Petite-fille de Pierre Philippe Chicot (Saint-Maclou-la-Bruyère, Seine-Maritime, 3 fructidor an III, 20/8/1795-ap. 1830 ?), clerc puis notaire à Rouen de 1825 à 1830, et de Pauline Victoire Richard (Paris 8 frimaire an XIV, 29/11/1805-ap. 1830 ?), mariés le 11 avril 1826 à Rouen.
Arrière-petit-fils de Louis Nacquart (Le Grand-Mesnil, Meurthe-et-Moselle 1750 ? –19/5/1807 Sainte-Menehould), bourgeois, propriétaire, capitaine de la garde nationale, conseiller général de la Marne, inspecteur du fourrage militaire à Vitry-le-François (Marne), et de Marie Anne Catherine Buirette (Verrières 1/4/1755-ap. 1816 Sainte-Menehould, Marne ?), mariés le 16 février 1778 à Verrières. Arrière-petite-fille paternelle de Robert François Marie Richard (? –av. 1816 ?) et d’Anne Sophie Sasseville (? –ap. 1816 ?), mariés avant 1796. Arrière-petite-fille de Philippe Léonore Amand Chicot (Saint-Maclou-la-Bruyère (L’Unité pendant la révolution) 7/11/1756-1/8/1819 Yebleron, Seine-Maritime), laboureur, et de Catherine Elisabeth Bréard (4/9/1771-ap. 1826 Bolbec ?), mariés le 3 pluviôse an II, 22 janvier 1794, à Saint-Maclou-la-Bruyère. Arrière-petite-fille maternelle de Jean Emmanuel Prosper Richard (Tamanville, Seine-Maritime, 1768 ? -9/2/1824 Paris 8ème ancien) et de Marie Hélène Victoire Cotterel (1787 ? -ap. 1826 ?), mariés avant 1805 à Paris, paroisse Saint-Merri.
Père de Maurice Marie Joseph Louis de la Fontaine, baron de Fontenay (Les Andelys, Eure, 18/1/1872-8/6/1957 Paris 16ème), président du conseil municipal de Paris en 1932, membre du Comité parisien de libération en 1944, commandeur de la Légion d’honneur en 1933, marié le 15 octobre 1902 à Montgeron (Essonne) à Hélène Marie Marguerite Elisabeth Le Lièvre de la Grange (Paris 13/2/1882-5/2/1954 Paris 16ème); et de Marguerite (Angers 23/7/1867-ap. 1926 ?), mariée le 12 octobre 1889 à Paris (8ème) à Julien Edouard Georges Charlery de la Masselière (Fitz-James, Oise, 14/9/1851-11/10/1926 Angers), général de division, commandeur de la Légion d’honneur en juin 1914.
*
Engagé volontaire le 17 janvier 1855, élève à l’Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr le 19 janvier 1855, sous-lieutenant au 67ème régiment d’infanterie de ligne le 1er octobre 1856, puis au 3ème régiment de Dragons le 28 janvier 1857, lieutenant au 8ème régiment de Dragons le 11 août 1862. Démissionnaire le 15 avril 1865, de nouveau lieutenant le 25 novembre 1870, capitaine le 17 décembre 1870, au 8ème régiment de marche de dragons le 10 janvier 1871. Rayé des contrôles le 18 mars 1871, lieutenant-colonel le 14 octobre 1883. Percepteur le 22 août 1866, receveur particulier des finances le 12 janvier 1867.
Conseiller référendaire de 2ème classe le 6 avril 1875, de 1ère classe le 25 février 1896. Honoraire pour raison de santé le 8 octobre 1899.
Extrait de son éloge par le Premier président Boulanger : « (…) Il a rempli sa charge de magistrat comme il avait fait son devoir de soldat. La manière dont il quitte aujourd’hui la Cour dit assez comment il s’est acquitté de ses fonctions. Nul n’y fut plus consciencieux, plus appliqué, plus rempli de déférence pour nos traditions et nos usages. (…) »
Extrait de son éloge par le Procureur Liotard-Vogt : « (…) Le baron de Fontenay a laissé à la cour le souvenir d’un bon magistrat, d’un homme aimable et distingué, au caractère droit et chevaleresque. (…). »
Domiciles : 11, avenue Matignon (8ème), 95, rue de Monceau à Paris (8ème), 9, avenue de Malakoff (16ème).
Chevalier de la Légion d’honneur le 7 juillet 1885 à titre militaire.