GRENIER Félix Joseph
Né le 29 septembre 1844 à Marseille (Bouches-du-Rhône), décédé le 6 mars 1909 à Paris (8ème).
Fils reconnu de Félix Jacques Grenier (Marseille 28/7/1791-ap. 1852 ?), rentier, et d’Elisabeth Prudhon (Buxy, Saône-et-Loire 29/9/1814-ap. 1852- av. 1884 ?), domestique puis rentière, veuve de Benoit Codille, mariés le 14 juillet 1852 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire).
Petit-fils de Jean Raymond Gabriel Grenier (? -ap. 1826 Marseille ?) et de Marie Félicité Kick (Marseille 1761-21/12/1826 Marseille), mariés le 28 octobre 1783 à Marseille, paroisse Saint-Férréol. Petit-fils de Hughes Prud’hon (Buxy 14/3/1779-6/10/1850 Buxy) vigneron à Buxy, et de Jeanne Marie Lesire (Buxy 19/9/1777-6/12/1851 Buxy), mariés le 19 pluviôse an IX, 8 février 1801, à Buxy.
Arrière-petite-fils de Jean Grenier (Montpellier ? -ap. 1783 ?), négociant, et de Marie Thérèse Plagniol (? -ap. 1783 ?), de Montpellier. Arrière-petit-fils de Jean Jacques (Johann Jacob) Kick (Saint-Gall, Suisse, 1723 ? -15 ventôse an VII, 5/3/1799 Marseille, municipalité du Midi), négociant et armateur, consul de l’Empire romain germanique et de la Toscane à Marseille, et d’Esther Elisabeth Kunkler ou Councler (Marseille 1742 ? -31/1/1813 Marseille, 1er ardt), mariés le 20 juin 1756 à Genève, mariage reconnu le 22/11/1788 à Marseille, registre des non-catholiques. Arrière-petit-fils d’Hugues Prud’hon (1753 ? -23/8/1837 Buxy), vigneron, et de Pierrette Mortiers ou Mortière ou Demortière (Buxy ? -ap. 1837 ?), mariés le 12 novembre 1776 à Buxy. Arrière-petit-fils de Claude Lesire (Montagny 1723 ? -5 germinal an III, 25/3/1795 Buxy ?), vigneron, et de Françoise Prétet (Buxy 1732 ? -27/4/1806 Buxy), mariés avant 1777.
Cousin de Charles Thibault, avocat à la Cour, marié en 1901 à Thérèse Lagard.
Épouse le 9 juin 1884 à Paris (8ème) Marie Antoinette Philippine Marthe Bouvier (Avignon, Vaucluse, 25/10/1854 –ap. 1909 Nice ?), fille de Jean Charles Bouvier (Sablet, Vaucluse, 9/12/1812-9/12/1876 Avignon), négociant, et d’Eulalie Philippine Lagier (Paris 31/3/1825-10/1/1882 Avignon), mariés le 24 janvier 1850 à Paris, paroisse Bonne-Nouvelle.
Petite-fille de Charles Julien Bouvier (Sablet 9/3/1778-26/6/1843 Sablet ?), receveur buraliste des droits réunis à Sablet, puis rentier, et de Marie Madeleine Marguerite Laget (Les Pilles, Drôme, 19/10/1785-23/1/1816 Sablet), mariés avant 1812 (veuf de Thérèse Renée Duvignol (Sablet 27/1/1769-22 thermidor an VIII, 10/8/1800 Sablet), mariés le 25 fructidor an V, 11 septembre 1797, à Sablet). Petite-fille de Jean Baptiste Augustin Lagier (Avignon 27/8/1790-ap. 1825-av. 1850 ?) et de Marie Louise Alexandrine Eliza Mottet (Paris 19 messidor an XII, 8/7/1804-ap. 1850 ?), mariés le 20 décembre 1823 à Paris (3ème ancien).
Arrière-petite-fille de Charles Bouvier (1720-13 germinal an VII, 2/4/1799, Sablet), notaire, et de Magdeleine Savinas (Sablet 1735-14/4/1812 Sablet), mariés avant 1778. Arrière-petite-fille de Jacques Laget (1755-1/7/1834 Les Pilles), cultivateur, et de Marguerite Martin (1746-12/5/1827 Les Pilles), mariés le 12 août 1783 aux Pilles. Arrière-petite-fille d’Antoine Lagier (? –ap. 1823 Avignon ?), négociant, et de Marie Louise Bijonnet (? -28/10/1812 Avignon), mariés avant 1790. Arrière-petite-fille de Jacques Philippe Mottet (? –25/4/1842 Paris 3ème ancien), propriétaire, et d’Anne Claude Inner (? -9/3/1814 Paris 3ème ancien), mariés le 18 germinal an VI, 7 avril 1798 à Paris (5ème ancien).
Cousine de Léon Charles Renault (1839-1933), avocat, député de la Seine-et-Oise puis des Alpes-Marimes, puis sénateur républicain des Alpes-Maritimes, officier de la Légion d’honneur, témoin de son mariage.
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Licencié en droit.
Avocat à Nice. Chef de cabinet du préfet des Bouches‑du-Rhône du 25 mai 1876 au 18 mai 1877, conseiller de préfecture d’Indre-et-Loire le 15 janvier 1878. Secrétaire général de l’Yonne le 1er novembre 1878, de Seine-et-Marne le 2 décembre 1879, sous-préfet de Boulogne en 1880, sous-préfet de Dieppe le 3 avril 1884. Préfet des Deux-Sèvres le 2 février 1887, mis en disponibilité sur sa demande le 12 février 1890.
Conseiller référendaire de 2ème classe le 17 octobre 1892. Décédé en fonctions.
Membre de la Société française de photographie en 1889.
Extrait de son éloge par le Procureur général Payelle : « (…) Il savait apercevoir à travers les comptes les ressorts de l’administration, et plus encore, la vie même d’un département ou d’une cité. Il exerçait dans ses vérifications une faculté d’analyse très pénétrante et souvent aussi une aptitude à tirer la morale des choses qui communiquaient à ses rapports un vif intérêt. La forme châtiée qu’il se plaisait à leur donner les rendait aussi attachants qu’instructifs. Esprit cultivé, il consacrait à des travaux littéraires les loisirs que lui laissait sa fonction ; il s’occupait particulièrement de musique et mieux qu’en amateur. (…) »
Domicile : 1, rue de la Néva (8ème).
Officier de la Légion d’honneur le 30 décembre 1888, Officier d’Académie.
Publications : Vie, talents et travaux de Jean-Sébastien Bach, traduction annotée de l’ouvrage de Johann Nikolaus Forkel, précédée d’un aperçu de la musique en Allemagne au XVIIème et au XVIIIème siècle, 1876, réédition Hachette en 1982. Autres traductions d’ouvrages musicaux.