GUILLAUME François
Né le 5 octobre 1757 à Tours-sur-Marne (Marne), décédé le 25 septembre 1821 à Paris.
Fils de François Guillaume (Tours-sur-Marne, 1/2/1718-21/5/1760 Tours-sur-Marne), notaire royal à Tours-sur-Marne, et d’Anne Bonnefin (Tours-sur-Marne 7/10/1720-ap. 1790 ?), mariés avant 1742 (?) à Tours-sur-Marne.
Petit-fils de Simon Guillaume (Beaumont-sur-Vesles, Marne, 30/10/1681-31/1/1732 Tours-sur-Marne), et d’Anne Varlot (Les Grandes Loges, Marne, 14/11/1689-11/6/1774 Tours-sur-Marne), mariés le 7 mars 1707 à Tours-sur-Marne. Petit-fils de Jacques Bonnefin (Anglure, Marne, 7/4/1674-1/5/1723 Tours-sur-Marne), chirurgien, et de Jeanne Catherine Masson (Saint-Bon, Marne, 3/11/1680-1/1/1734 Tours-sur-Marne), mariés le 13 février 1696 à Saint-Bon.
Arrière-petit-fils de Gérard Guillaume (Beaumont-sur-Vesles 1632 ? -10/9/1702 Beaumont-sur-Vesles), laboureur, et d’Anne Raimbault (Reims 1648 ? -av. 1703), mariés le 3 août 1677 à Reims, paroisse Saint-Hilaire. Arrière-petit-fils de Jacques Varlot (1671 ? -ap. 1707 ?), cabaretier, puis hostelain (hôtelier), et de Marie Devarenne (1657 ? -8/12/1707 Tours-sur-Marne), mariés avant 1689. Arrière-petit-fils de François Bonnefin (1642 ? -14/1/1685 Anglure), avocat en Parlement, bailly d’Anglure, et de Marie Guyot (1649 ? -29/11/1684 Anglure), mariés le 28 février 1669 à Saint-Bon. Arrière-petit-fils de Michel Masson (? –ap. 1696 ?), manouvier, puis laboureur, et de Renée Rambouillet (? –ap. 1696 ?), mariés avant 1678 à Saint-Bon ?
Epouse le 22 décembre 1790 à Donnemarie-en-Montois (Seine-et-Marne) Josèphe Sophie Aglaé Pigalle (Villeneuve-L’Archevêque, Yonne, 31/5/1770-1/2/1849), fille de Jean Louis Barnabé Pigalle, (Sens, Yonne, 11/6/1732-18/2/1787 Villeneuve-L’Archevêque), marchand de bois, échevin de Villeneuve-l’Archevêque, veuf d’Anne Elisabeth Margerey, et de Thérèse Barbe Joubin Desmarières (Donnemarie-en Montois 17/12/1734-4/12/1772 Villeneuve-L’Archevêque), mariés le 2 juin 1757 à Donnemarie-en-Montois (veuf d’Anne Elisabeth Margerey, décédée en 1755).
Petite-fille de Jean Louis Barnabé Pigalle (Paris 6/1/1701-19/11/1775 Sens, paroisse Saint-Maurice), marchand de bois et de charbon, juge consulaire à Sens, et de Madeleine Epoigny (Sens, paroisse Saint-Maurice, 10/11/1701-29/11/1786 Sens, paroisse Saint-Maurice), mariés le 9 juillet 1720 à Sens, paroisse Saint-Maurice. Petite-fille de Guillaume Joubin-Desmarières (1690 ? –11/5/1748 Donnemarie-en-Montois), marchand, et de Marie Magdelaine Hérard (1700 ? –21/1/1739 Donnemarie-en-Montois), mariés avant 1734.
Arrière-petite-fille de Gervais Protais Pigalle (Paris, paroisse Saint-Gervais et Saint Protais, 1667 ? -18/1/1744 Melun, Seine-et-Marne), bourgeois de Paris, marchand voiturier, charpentier du roi, et de Marie Claude Chaillot (Paris 8/12/1676-27/7/1727 Paris), mariés le 5 juin 1695 à Paris. Arrière-petite-fille de Sébastien Epoigny (Sens, paroisse Saint-Maurice, 7/10/1667-17/11/1722 Sens, paroisse Saint-Maurice), marchand, entrepreneur de coches d’eau, et d’Anne Guillaume (Chéroy, Yonne, 15/4/1676-30/10/1706 Sens, paroisse Saint-Maurice), mariés le 13 juin 1695 à Chéroy.
Père d’Aglaé Eléonore (30/8/1792- ?), mariée à Alphonse Nicolas Robert Lallemand, receveur particulier des finances de Nogent-sur-Marne, et de Claudine Sophie (9/7/1807-25/2/1834 Paris 2ème ancien), mariée en 1825 à Antoine Dubois (Saint-Dizier, Haute-Marne, 1798-19/10/1868 Nogent-sur-Seine, Aube), notaire à Nogent-sur-Seine, remarié à Jeanne Barbe Louise Reuchet, grand-père d’Alphonse Paul-Dubois (1868-1938), conseiller référendaire (voir notice).
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Dragon au régiment de la Reine du 8 avril 1776 au 18 septembre 1780. Contrôleur à la Régie générale des aides à Provins de 1782 au 1er avril 1791. Vérificateur au Bureau de comptabilité nationale le 24 février 1792, commis principal en mai 1794, commissaire du Bureau en juin 1795, chef de division à la Commission de la comptabilité en septembre 1795.
Référendaire de 1ère classe à la création de la Cour le 28 septembre 1807, sur la recommandation du général Hulin. Confirmé par ordonnance royale du 27 février 1815, signe l'adresse de la Cour des comptes à l'Empereur le 26 mars 1815. Décédé en fonctions.
Sa veuve perçoit, par ordonnance royale du 21 novembre 1821, une pension annuelle de 2 400 francs, calculée en raison de 43 ans et dix jours de services, de son traitement d’activité de 11 500 francs et de la retraite de 6 000 francs à laquelle il aurait eu droit.
Barbé-Marbois note en 1808 : « instruit et capable ; homme sage et de bonne conduite. »
Extrait de l’audience solennelle du 3 novembre 1821 : « (…) M. le Premier président a exprimé tous les regrets de la Cour, et les siens en particulier, sur la mort de M. Guillaume, conseiller référendaire de première classe, dont il peint d’une manière aussi noble que forte les services et la rare modestie (…) ».
Domicile : 53, quai d’Alençon (quai Bourbon, 4ème).
Chevalier de la Légion d'honneur le 28 avril 1821.
Tombeau au Père Lachaise, 9ème division.