L’ÉGLISE de FERRIER de FĖLIX
Casimir Augustin Marie, marquis de
Né le 3 juin 1849 à Bordeaux, 2ème section, (Gironde), décédé le 12 février 1919 à Paris (16ème).
Fils de Joseph Antoine Casimir de l’Ėglise (Nîmes, Gard, 7/4/1809-4/6/1882 Nice, Alpes-Maritimes), commis principal des Douanes à Bordeaux, puis receveur principal des douanes à Bastia, et de Françoise Adélaïde Caroline Agnès Weber (Bouzonville, Moselle, 3/9/1813-ap. 1884 ?), mariés le 26 janvier 1836 à Bouzonville (Moselle).
Petit-fils de Marie Pierre Félix de l’Eglise (Courthézon, Vaucluse, 3/7/1780-21/7/1841 Trie, Hautes-Pyrénées), lieutenant de gendarmerie à Carpentras, chevalier de la Légion d’honneur en 1807, et de Marie Charlotte Cécile de Thomas de La Valette (Carpentras, Vaucluse, 24/12/1777-14/5/1814 Carpentras), mariés le 24 juin 1808 à Nîmes (Gard) (remarié le 26 novembre 1820 à Marie Laurence Adélaïde Adèle Lambertin (1790-1838). Petit-fils de Charles Eloi Ferdinand Weber (Bouzonville 18/12/1768- 21/2/1828 Bouzonville), juge de paix à Bouzonville, concessionnaire de mines de lignite, d’alun et de vitriol dans le canton de Boulay (Moselle) en 1817, bénéficiaire d’indemnités pour les émigrés dépossédés en 1827, et de Jeanne Agnès Louise Altmayer (Bouzonville, 23/3/1789-15/4/1862 ?), mariés le 31 août 1808 à Bouzonville (Moselle).
Arrière-petit-fils de Joseph Sébastien de l’Eglise (Courthézon 6/9/1730-5 messidor an II, 22/6/1794, sur l’échafaud, Orange, Vaucluse), capitaine de justice de la ville et château de Courthézon, condamné à mort par la commission populaire d’Orange, et de Marie Thérèse de Silvecane de Camaret (Avignon 1740-28/1/1808 Carpentras, sous le nom de Camaret), mariés le 3 février 1767 à Sarrians (Vaucluse). Arrière-petit-fils de François Louis Clair de Thomas, marquis de La Valette (Paris 13/2/1750-5/3/1836 Carpentras) et d’Anne Louise de Galleau de Gadagne (24/6/1752-av. 1836 ?), mariés le 9 janvier 1774 en Avignon. Arrière-petit-fils d’André Weber (Bouzonville 1723 ? -22/4/1781 Bouzonville), propriétaire rentier, et d’Agnès Preterius (Puttelange-aux-Lacs, Moselle, 13/9/1726-5/4/1793 Bouzonville), mariés le 17 janvier 1747 à Puttelange-aux-Lacs. Arrière-petit-fils d’André Altmayer (Vaudreching, Moselle, 5/3/1747-22/11/1814 Bouzonville), conseiller du roi, doyen des conseillers civils et criminels au grand bailliage de Bouzonville, juge de paix à Bouzonville, et d’Elisabeth Tailleur (Eberswiller, Moselle, 1763 ? –ap. 1808 ?), mariés le 13 juillet 1784 à Vaudreching.
La famille de Silvecane, dont Marie Thérèse était la dernière de ce nom, est issue d’une ancienne famille juive de Provence, convertie au XVème siècle.
Par jugement en date du 15 juillet 1867, le Tribunal de première instance de Nîmes ordonne la rectification de l’acte de naissance par l’ajout au nom patronyme de L’Église ceux de « de Ferrier de Félix » (noms portés par des familles alliées au cours des siècles précédents).
Frère d’Ernest Auguste de l’Eglise de Ferrier de Félix (1836-1893), inspecteur des douanes, marié le 28 mai 1870 à Paris à Marie Blanche Lafargue, frère d’Elisabeth Marie Isaure (1839- ?), mariée le 31 décembre 1859 à Bastia à Maurice Augustin Helleu, receveur des douanes ; de Louis de l’Eglise, maréchal des logis ; et d’Eugène de l’Eglise, séminariste.
Épouse le 15 mai 1873 à Paris (16ème) Gabrielle Marie Adrienne de Vroÿe (Paris 9/7/1853-27/7/1933 Trie-Château, Oise), fille d’Alfred Augustin Charles Adrien de Vroÿe (Paris 23/10/1823-31/5/1899 Paris 16ème), employé, commis principal au ministère des finances, et de Marie Caroline Tronc (Paris 24/3/1827-4/7/1898 Paris 16ème), mariés le 18 août 1852 à Vaugirard (Paris).
Petite-fille d’Adrien Pierre Joseph Bonaventure de Vroÿe ou Devroye (Paris 4/1/1792-22/12/1875 Paris 15ème), commis du Trésor, et de Barbe Boucher (Bourth, Eure, 2 nivôse an X, 23/12/1801-20/2/1894 Paris 15ème), mariés le 18 octobre 1821 à Paris (11ème ancien). Petite-fille de Jean Gabriel François Tronc (Paris 20/3/1786-17/2/1857 Vaugirard, Paris) et de Marie Rose Leclerc (20/3/1789-8/7/1865 Paris 16ème), mariés le 13 août 1814 à Paris.
Arrière-petite-fille de Guillaume Joseph de Vroÿe ou Devroye (? –av. 1821 ?), employé, et d’Hélène Renée Joseph Letheur (ou Lethier) de Combremont (? –ap. 1821 ?), mariés avant 1792. Arrière-petite-fille de Michel Boucher (Bourth 5/2/1762-9/5/1841 Bourth), journalier, puis propriétaire, et de Marie Domaine (Les Barils, Eure, 1762-9/4/1808 Bourth), mariés avant 1792, remarié le 20 novembre 1810 à Bourth à Catherine Françoise Pottier. Arrière-petite-fille d’Etienne Gabriel Tronc (20/3/1786-17/2/1856 Paris ?), architecte, et de Françoise Marguerite Sicot (17/3/1764-29/1/1846 Paris), mariés avant 1786, remariée à Guillaume Jean Dupont. Arrière-petite-fille de Jacques Leclerc (? -10/6/1812 Paris), menuisier, et de Marie Marguerite Daudier (? –ap. 1812 ?), mariés avant 1789.
Nièce d’Amédée Marie Edme Adrien de Vroÿe (Paris 12/5/1832-12/3/1918 Paris 15ème), musicien, flutiste international, et d’Alfred Augustin Charles Adrien de Vroÿe (Paris 25/10/1823-ap. 1894 ?), propriétaire.
Père de Fernand Gabriel Marie de L’Eglise de Ferrier de Félix (Paris 2/3/1874-21/3/1951 Trie-Château, Oise), homme de lettres, marié à Hersilie Marie Joséphe Bardon (Rouen 1880-1959 Grigny, Essonne).
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Licencié en droit. Commis à l’administration centrale des Finances le 1er septembre 1871. Sous-chef de bureau le 16 avril 1889, payeur principal à la Trésorerie aux armées, chef de bureau à la direction du Mouvement général des fonds le 21 novembre 1895.
Conseiller référendaire de 2ème classe le 10 janvier 1908, décédé en fonctions.
Extrait de son éloge par le Procureur général Maurice Bloch : « (…) Sa culture administrative le préparait admirablement au contrôle et lui permit de signer des rapports remplis de constatations sérieuses et de savantes critiques. (…). »
Domicile : 6, avenue des Peupliers (16ème).
Vice-président de la Société historique d’Auteuil et de Passy. Président de l’Amicale des finances.
Chevalier de la Légion d’honneur le 13 janvier 1896, Officier d’Académie le 1er mars 1902.
Publications : livret pour la légende symphonique Rubezahl du compositeur Georges Hüe (1858-1948), jouée au Châtelet en 1886 ; romans et nouvelles dans diverses revues (sous pseudonyme ?)
Bibliographie : Article nécrologique dans le Bulletin de la Société historique d’Auteuil et de Passy