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SAINT-RAYMOND Paul Henri

Né le 10 mai 1844 à Paris, décédé le 28 décembre 1901 à Paris (8ème).

Fils de Jacques Apollonie Hector Prosper Saint-Raymond (Toulouse, Haute-Garonne, 7 pluviôse an IX, 27/1/1801-16/1/1888 Château-Thierry, Aisne), chef de bureau au ministère des Finances, puis directeur de la Comptabilité Publique, président du secrétariat de la commission chargée de l'élaboration du décret du 31 mai 1862 sur la comptabilité publique, officier de la Légion d’honneur, et d'Agathe Louise Cécile Sarrazin (Weilerbach, Luxembourg, 5/8/1812-23/3/1890 Chézy-sur-Marne, Aisne), veuve de Louis Jean Adélaïde Bertin ( ?-19/3/1833 Paris) receveur des déclarations à l’administration des douanes, mariés le 18 mai 1843 à Chierry  (Aisne).
Petit-fils de François Saint-Raymond (Toulouse 22/11/1770-16/12/1833 Toulouse), négociant en grains à Toulouse, chevalier de la Légion d’honneur, et de Françoise Angélique Auguères (Rieux-Volvestre, Haute-Garonne, 3/8/1772-30/6/1813 Toulouse), mariés le 1er frimaire an V, 21 novembre 1796, à Rieux-Volvestre. Petit-fils d’Emmanuel Frédéric Sarrazin (Paris, paroisse Saint-Eustache, 8/12/1787-9/3/1857 Château-Thierry), préfet, et d’Agathe Adélaïde Légier (Provins, Seine-et-Marne, 24/3/1795-24/5/1867 Château-Thierry), mariés le 1er mai 1810 à Verdilly (Aisne).
Arrière-petit-fils de Jean-Louis Saint-Raymond (Gratens, Haute-Garonne, 7/1/1740-27/2/1824 Toulouse), négociant en grains, et de Marie Taillefer (Agde, Hérault, 28/1/1735-13/9/1773 Toulouse), mariés le 25 septembre 1765 à Toulouse. Arrière-petit-fils de Bertrand Auguères (Le Fousseret, Haute-Garonne, 11/6/1727-2/12/1815 Rieux-Volvestre), conseiller du roi, juge royal à Rieux, puis homme de loi, et de Marie Jeanne de Castet (de la Boulbène) (Rieux-Volvestre 23/3/1734-8/1/1822 Rieux-Volvestre), mariés avant 1767 (?). Arrière-petit-fils d’Antoine Joseph Sarrazin (Verdilly 24/7/1756-12/5/1834 Verdilly), agent de change, propriétaire, maire de Verdilly, conseiller général de l’Aisne, chevalier de la Légion d’honneur en 1820, et de Louise Marguerite Desprez (1766-1/9/1832 Verdilly), mariés avant 1786. Arrière-petit-fils de Nicolas Vincent Légier (Provins, 6/12/1754-26/1/1827 Bitburg, Allemagne), procureur en la Cour de parlement de Paris, puis juge de paix à Paris, commissaire de la Convention à l’armée du Rhin en 1793, commissaire du Directoire dans le département des Forêts (Luxembourg) en 1796, député de ce département au Conseil des Cinq-Cents en 1797, membre du Tribunat de 1800 à 1802, maître des forges de Wellerbach à Echternach (Luxembourg), et d’Agathe Bardin (Provins, 24/9/1759-1837 ?), mariés le 1er juillet 1783 à Voulton (Seine-et-Marne), sœur d’Adélaïde Bardin (Provins ?), mariée en 1782 à Jacques Germain Simon (1753-1839), notaire, membre du Conseil des Cinq-Cents en 1798, élu au Corps législatif de 1800 à 1805, député à la Chambre des Cent-Jours en 1815, conseiller général de Provins.
Frère de Joseph Fernand (1848-1872), lieutenant de la Garde Nationale mobile.
Epouse en premières noces le 16 avril 1872 à Château-Thierry (Aisne) Laure Louise Ernestine Maillard (Château-Thierry 6/5/1848-7/6/1879 Paris 8ème), fille de Jean Louis Zacharie Maillard (Orgerus, Yvelines, 30/8/1819-ap. 1879 ?), notaire à Château-Thierry, et d’Angélique Charlotte Laure Delorme (Château-Thierry 22/11/1827-ap. 1879 ?), mariés le 29 juin 1847 à Château-Thierry.
Petite-fille de Jean Baptiste Maillard (Orgerus 26/6/1789-15/7/1856 Orgerus), tonnelier, propriétaire, et de Marie Catherine Emélie Lenoble (Orgerus 29/4/1789-18/3/1878 Orgerus), mariés le 17 juin 1816 à Orgerus. Petite-fille de Valérien Prosper Delorme (Château-Thierry 20 ventôse an VI, 17/3/1798-28/7/1854 Château-Thierry), marchand épicier, propriétaire, et de Louise Charlotte Chauvet (Meaux, Seine-et-Marne, 6ème jour complémentaire an XI, 22/9/1803-13/6/1868 Château-Thierry), mariés le 21 octobre 1823 à Meaux.
Arrière-petite-fille de Roch Maillard (Orgerus 1750-8/10/1833 Orgerus), tonnelier, et de Marie Anne Baldé (Gressey, Yvelines, 1761 ? -16/8/1849 Orgerus), journalière, mariés avant 1789. Arrière-petite-fille de Prosper Marie Delorme (Château-Thierry 16/2/1771-7/11/1851 Château-Thierry), marchand, adjoint au maire de Château-Thierry, et d’Angélique Hyacinthe Demarle (Château-Thierry 29/9/1771-23/11/1832 Château-Thierry), mariés avant 1798. Arrière-petite-fille de Prosper Marie Lenoble (Orgerus 1747 ? -23/1/1831 Orgerus), propriétaire cultivateur, et de Marie Rose Delangle (1754-ap. 15/10/1824 Orgerus), mariés avant 1789. Arrière-petite-fille de Charles Pierre Chauvet (1775-ap. 1833 ?), marchand boucher à Meaux, et de Marie Louise Tiessé (1777-7/7/1833 Vichy, Allier, acte transcrit le 21/11/1833 à Meaux), mariés le 19 brumaire an X, 10 novembre 1801 (non numérisé).
Epouse en secondes noces le 5 mars 1885 à Paris (9ème) Jeanne Marie Boucly (Rennes, Ille-et-Vilaine, 23/1/1851-7/5/1936 Paris 8ème), fille de Félix Boucly (Paris 24 brumaire an VI, 14/11/1797-24/10/1880 Sceaux, Hauts-de-Seine), Premier président de la Cour impériale de Rennes, puis conseiller à la Cour de cassation, commandeur de la Légion d’honneur en 1856, et d’Adélaïde Rosalie Godot de Mauroy (Paris 17/9/1812-1/2/1883 Paris 9ème), mariés le 27 juin 1836 à Paris ‘1er ancien).
Petite-fille de Louis Guillaume Boucly (Paris 7/3/1764-26/9/1832 Paris 7ème ancien), commissaire-priseur à Paris, et de Marie Jeanne Mesnard (Evry-le-Châtel, Aube, 11/2/1770-14/6/1859 Paris 7ème ancien), mariés le 16 pluviôse an II, 6 février 1794 à Paris. Petite-fille d’Edme Louis Godot de Mauroy (Marcilly-sur-Seine, Marne, 4/8/1777-16/8/1834 Ballainvilliers, Essonne), marchand de bois à Marcilly-sur-Seine, dont une rue de Paris (9ème arrondissement) percée sur sa propriété, conserve le nom, maire de Ballainvilliers en 1830, et de Françoise Rosalie Turrin (Troyes 27/1/1788-5/4/1858 Paris), mariés le 2 novembre 1809 à Troyes (Aube).
Arrière-petite-fille de Pierre Louis Boucly (1724-1806 Paris ?), parfumeur, veuf de Marie Magdeleine Bouchard, et de Marie Antoinette Gilles dit Lefebvre (? -20/1/1797 Paris ?), mariés le 18 mai 1756 à Paris. Arrière-petite-fille de Pierre Mesnard (Evry-le-Châtel 5/12/1713-12/9/1782 Montfey, Aube), cordonnier, et de Nicole Françoise Lefranc (Teigny, Nièvre, 29/9/1735-28/5/1778 Evry-le-Châtel), mariés en 1761 à Joigny (Yonne). Arrière-petite-fille de Joseph Nicolas Noël Godot (Marcilly-sur-Seine 25/12/1740-25/7/1814 Marcilly), marchand de bois à Paris, et d’Anne Rosalie Demauroy ou de Mauroy (1756-10/5/1807 Marcilly-sur-Seine), mariés en 1775 à Troyes. Arrière-petite-fille de Nicolas Turrin (Troyes, 11/12/1733-9/9/1792 Troyes), négociant, commissaire des guerres, et de Victoire Catherine Edmée Godot (Marcilly-sur-Seine 11/12/1746-26/4/1838 Montargis, Loiret), mariés le 28 octobre 1768 à Paris.
Père de Jacques Félix André (Paris (29/8/1886-19/9/1926 Orléans ?), officier de cavalerie, croix de guerre, marié le 19 février 1919 à Paris (7ème) à Marie Anne Trémeau (Lunéville, Meurthe-et-Moselle, 15/5/1890- ?), fille de Charles Louis Trémeau (1849-1915), général de division , Grand Officier de la Légion d’honneur en 1910 ; René Paul Robert Fernand (Paris 15/11/1887-1971), conseiller référendaire (voir notice) ; Agathe Adèle Laure Marie Madeleine (Paris 24/4/1889-22/7/1936 Montpellier, Hérault), mariée le 6 décembre 1913 à Paris (8ème) à Marie Jean Martin Alfred de Charry (Amiens, Somme, 8/12/1879-8/1/1952 Prémery, Nièvre), officier de chasseurs, croix de guerre, trois citations, général de brigade, commandeur de la Légion d’honneur en 1939 ; Jeanne Henriette Marie Germaine (Paris 16/5/1891-10/1/1971 Paris 8ème), mariée le 13 octobre 1919 à Paris (8ème) à Jean Marie Louis Edme Pougin de la Maisonneuve (Paris 1/12/1879-1/9/1962 Vern-sur-Seiche, Ille-et-Vilaine), ingénieur civil des mines, cousin de Marcel Pougin de la Maisonneuve (1867-1955), conseiller maître (voir notice) ; et Jean Robert Etienne (Paris 12/12/1892-23/5/1916 Douaumont, Meuse), soldat d’infanterie, disparu, mort pour la France (jugement du 21 mai 1920), acte du 13/7/1920 Paris 8ème).

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Etudes au collège de Vaugirard. Docteur en droit, thèse : De l’action publicienne (droit romain), Du jugement d’expropriation, ou de la cession amiable qui en tient lieu, et de l’indemnité due en cas d’expropriation pour cause d’utilité publique (droit français), Paris 1867.
Lieutenant de la Garde Nationale Mobile affecté au 20ème Corps, officier en 1866.
Reçu premier au concours de 1868, auditeur de 2ème classe le 10 avril 1869, de 1ère classe le 13 février 1872, auditeur-rapporteur le 19 juillet 1873. Conseiller référendaire de 2ème classe le 5 janvier 1878, de 1ère classe le 1er juillet 1893, membre de la commission d’examen des comptes des ministres pour 1893 et 1894. Décédé en fonctions.
Extrait de son éloge par le Procureur général Liotard-Vogt : « (…) Sa carrière avait été une série de succès. (…) On le chargeait des travaux les plus difficiles et il représentait la Cour dans des commissions importantes. (…) Soit qu’il s’attaquât aux questions contentieuses où il révélait un esprit admirablement apte aux choses du droit, soit qu’il s’occupât des comptabilités importantes comme celles de la ville de Paris ou de la caisse centrale du Trésor public, sa supériorité se faisait jour malgré son extrême modestie. On aimait l’entendre discuter ses rapports avec une élocution rapide et agréable, un bon sens parfait, une ténacité qui était la preuve que tout ce qu’il écrivait avait été auparavant bien étudié et raisonné (…) »
Membre de la Conférence Saint-Vincent de Paul, bienfaiteur de nombreuses œuvres charitables du XVIIème arrondissement de Paris, dont le patronage Saint-Joseph des Epinettes, la société des œuvres de la rue Championnet, président de la conférence de Saint-Hyacinthe.

Domiciles : 5, rue du 29 Juillet (1er) ; 31, rue Saint-Placide (6ème), 37, puis 35, rue de Naples (8ème).

Chevalier de la Légion d'honneur le 2 janvier 1898.

Bibliographie : Son ami Louis de Royer rédige un livre : Tristes souvenirs, Versailles, s.d. le mettant en scène ainsi que d’autres membres de la Cour