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Centre hospitalier de Péronne (Somme)

CRC HAUTS-DE-FRANCE

Le centre hospitalier de Péronne, avec un budget de 50 M€ et un effectif de 570 équivalents temps plein, propose une offre polyvalente (urgences, médecine, obstétrique, chirurgie, psychiatrie, soins médicaux de réadaptation, soins de longue durée, hébergement de personnes âgées dépendantes) représentant environ 300 lits et 40 places.

Seul établissement de santé sur un territoire d’environ 93 000 habitants, peu dense et vieillissant, marqué par d’importantes difficultés socio-économiques et une faible présence médicale, il devrait jouer un rôle important pour la population. Pourtant, il ne répond que très imparfaitement aux besoins de cette dernière. Même dans son environnement immédiat, ses parts d’activité sont limitées et son activité décroît, résultat d’une inadaptation de l’offre, d’un vieillissement des bâtiments et d’une pénurie de personnel médical.

Cette dernière entraîne des interruptions d’activité, comme la suspension des accouchements en 2023, et des surcoûts importants pour l’hôpital, qu’il s’agisse des modalités d’organisation de la permanence des soins ou du recours massif à l’intérim depuis la fin de 2021. Celui-ci a occasionné un surcoût de1,8 M€ en 2022, et conduit à des irrégularités.

Le faible niveau d’activité de l’hôpital, qui dégage une marge brute d’exploitation insuffisante (1,5 % au maximum), ne lui permet pas de couvrir ses coûts fixes et d’équilibrer financièrement ses services. Le résultat est également grevé par les effets durables de la dette contractée dans les années 2010 pour construire certains bâtiments. Le centre hospitalier de Péronne ne reste solvable que grâce aux mécanismes massifs de soutien public (garantie de financement mise en place pendant la crise sanitaire, dotation de restauration des capacités financières, aides en trésorerie), qui ont quelque peu amélioré sa capacité à honorer les dettes dues à ses fournisseurs. Malgré l’importance de ces financements publics, il ne dégage aucune capacité à investir et n’assure même pas les dépenses d’entretien considérées comme incompressibles.

Il doit à présent, ce qu’il a commencé à faire sous la forme d’« axes de consolidation » annoncés fin 2023, fixer des priorités afin d’employer ses moyens au mieux pour répondre aux besoins de son territoire, en complémentarité avec les établissements de recours, et retrouver son activité. La transformation de la maternité en centre périnatal de proximité, choix structurant, a été rendue publique en janvier 2024.

Seul établissement de santé sur un territoire d’environ 93 000 habitants, peu dense et vieillissant, marqué par d’importantes difficultés socio-économiques et une faible présence médicale, il devrait jouer un rôle important pour la population. Pourtant, il ne répond que très imparfaitement aux besoins de cette dernière. Même dans son environnement immédiat, ses parts d’activité sont limitées et son activité décroît, résultat d’une inadaptation de l’offre, d’un vieillissement des bâtiments et d’une pénurie de personnel médical.

Cette dernière entraîne des interruptions d’activité, comme la suspension des accouchements en 2023, et des surcoûts importants pour l’hôpital, qu’il s’agisse des modalités d’organisation de la permanence des soins ou du recours massif à l’intérim depuis la fin de 2021. Celui-ci a occasionné un surcoût de1,8 M€ en 2022, et conduit à des irrégularités.

Le faible niveau d’activité de l’hôpital, qui dégage une marge brute d’exploitation insuffisante (1,5 % au maximum), ne lui permet pas de couvrir ses coûts fixes et d’équilibrer financièrement ses services. Le résultat est également grevé par les effets durables de la dette contractée dans les années 2010 pour construire certains bâtiments. Le centre hospitalier de Péronne ne reste solvable que grâce aux mécanismes massifs de soutien public (garantie de financement mise en place pendant la crise sanitaire, dotation de restauration des capacités financières, aides en trésorerie), qui ont quelque peu amélioré sa capacité à honorer les dettes dues à ses fournisseurs. Malgré l’importance de ces financements publics, il ne dégage aucune capacité à investir et n’assure même pas les dépenses d’entretien considérées comme incompressibles.

Il doit à présent, ce qu’il a commencé à faire sous la forme d’« axes de consolidation » annoncés fin 2023, fixer des priorités afin d’employer ses moyens au mieux pour répondre aux besoins de son territoire, en complémentarité avec les établissements de recours, et retrouver son activité. La transformation de la maternité en centre périnatal de proximité, choix structurant, a été rendue publique en janvier 2024.