La crise du Covid a touché le territoire du CHSD plus fortement et plus précocement qu’ailleurs en France. Le CHSD a rapidement réorganisé son activité pour répondre à la crise et a mené, a posteriori, une analyse lui permettant de faire face aux vagues suivantes de la pandémie.
Le groupement hospitalier de territoire (GHT) Plaine de France, qui associe le CHSD au centre hospitalier de Gonesse, ne permet pas à ce jour une véritable coordination médicale ou une mutualisation stratégique. Le pilotage de l’activité continue donc à se faire presque exclusivement au niveau du CHSD lui-même. Or la chambre a relevé des irrégularités dans la conduite des organes de gouvernance.
Par une politique de titularisation, mais aussi par l’intégration d’agents précédemment employés par d’autres organismes, le CHSD a progressé vers la stabilisation et la fidélisation de ses effectifs. Il se rapproche désormais des moyennes nationales concernant le recours aux contractuels et à l’intérim. En parallèle, des efforts importants ont été menés pour réduire l’absentéisme et les risques professionnels. La chambre a néanmoins constaté de nombreuses situations irrégulières concernant la gestion des heures supplémentaires et des primes.
Le CHSD maintient une situation financière positive, qui lui permet de mener une politique d’investissement à la hauteur des besoins d’une infrastructure vieillissante, mais aussi d’une population particulièrement dépendante des services publics hospitaliers.
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