Malgré la transformation de l’ancienne communauté de communes du bassin Nord Atlantique en communauté d’agglomération, et le passage à la fiscalité professionnelle unique, la Coban se signale par un niveau d’intégration faible. Plusieurs de ses compétences restent assurées par des syndicats intercommunaux, notamment les compétences obligatoires, du schéma de cohérence territoriale, de la protection et la mise en valeur de l’environnement, de l’hygiène et la santé publique, ainsi que de la quasi-totalité des compétences facultatives.
Les communes membres se sont aussi opposées au transfert à la Coban de la compétence plan local d’urbanisme, la privant ainsi d’un outil de maîtrise de la politique foncière du territoire. La chambre constate que l’amélioration de la situation financière sur la période dote la communauté d’une trésorerie importante, non utilisée pour tirer tous les bénéfices d’une intégration profitable à l’ensemble des habitants.