La commune littorale, classée station touristique, compte à ce titre plusieurs équipements d’hébergement. S’agissant du camping municipal, sa qualité de service public à caractère industriel et commercial justifierait un cadre comptable mieux adapté.
Sur la période 2014 à 2018, la gestion financière de la commune a été maîtrisée. La capacité d’autofinancement a été améliorée et l’endettement contenu. La collectivité a su diminuer ses charges de fonctionnement, y compris les charges de personnel. Hormis la taxe sur le foncier bâti en 2017, les taux d’imposition sont restés stables. Ils sont toutefois parmi les plus élevés à l’échelle de l’intercommunalité, ce qui réduit la marge de manœuvre de la commune. La prospective budgétaire à l’horizon 2020 ne fait pas apparaître d’inquiétude particulière, mais la maîtrise des charges de fonctionnement reste une condition de la bonne tenue de la trajectoire financière.
La fiabilité des comptes est globalement satisfaisante mais la connaissance lacunaire du patrimoine rend indispensable un travail de mise à jour de l’inventaire. Le pilotage budgétaire a été amélioré ; cependant, le faible taux de réalisation des dépenses d’investissement justifierait la mise en place d’une véritable programmation pluriannuelle des investissements. L’information financière, gage de transparence, est également perfectible.
Les relations avec les associations, qui avaient fait l’objet d’observations lors du précédent contrôle, n’ont pas été clarifiées. Si la commune s’est attachée à prévenir les risques de conflits d’intérêts liés aux responsabilités associatives de certains élus, son contrôle sur les associations et les conventionnements mis en place demeurent imparfaits. En outre, les relations avec certaines structures continuent de présenter des risques juridiques : celui d’une éventuelle qualification d’association transparente dans le cas de l’office wimereusien du sport, de la culture et des loisirs, et celui d’une possible requalification d’une convention de mise à disposition de locaux en convention de délégation de service public, dans le cas du club nautique.
La gestion de la restauration collective, examinée dans le cadre d’une enquête conjointe de la Cour des comptes et des chambres régionales des comptes, apparaît satisfaisante. Ont été toutefois identifiés des marges de progrès en matière de lutte contre le gaspillage alimentaire, ainsi qu’un manque de rigueur dans la procédure d’attribution des marchés de restauration.
La commune a entrepris des correctifs pour répondre aux observations provisoires de la chambre, notamment en termes de mise à jour de l’inventaire, de publication des informations financières et de clarification des relations avec les associations.