Toutefois, il existe des carences auxquelles il convient de remédier. Ainsi peu de moyens sont mis en œuvre, les dépenses d’insertion ne représentant que 4,2 % des allocations versées contre 7 % au niveau national. Le plan départemental d’insertion (PDI) ne comporte aucun cadrage budgétaire et l’évaluation des actions d’insertion souffre d’insuffisances. Le PDI mériterait de s’appuyer sur les outils de suivi des allocataires. Le département a engagé une démarche en ce sens, en avril 2020.
Enfin, la chambre note une forte dégradation du taux de recouvrement des indus de RSA non récupérés par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Seuls 3,07 % de ces indus sont recouvrés en 2018 contre 29,59 % en 2016.
La chambre formule un rappel au droit et trois recommandations de gestion