La chambre a examiné les comptes et la gestion du parc naturel régional de la forêt d’Orient (Aube) au titre des exercices 2018 et suivants.
Le parc concourt aux missions prévues par la loi, notamment la protection de l’environnement, l’aménagement et le développement de son territoire, la sensibilisation du public à la nature. Dans les faits, ses activités sont difficilement mesurables compte tenu de données peu fiables inexistantes ou non exploitées et d’absence d’évaluation de leur coût et de leur impact.
Entre 2018 et 2022, le syndicat dispose d’une situation financière confortable.
Au moment où le parc débute la procédure de révision de son classement et prévoit d’étendre son ressort à 29 nouvelles communes, l’absence de consensus sur la stratégie du parc, notamment sur la place des énergies non carbonées, rend incertain le renouvellement du label.
La chambre formule, en ce sens, six rappels du droit et deux recommandations.