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Sécurité sociale 2021

COUR DES COMPTES En images (11)

L’épidémie de covid 19 a provoqué en 2020 le déficit le plus élevé jamais enregistré par la sécurité sociale, représentant 1,7 point de PIB.  Proches de l’équilibre en 2019 et après avoir subi en 2020 un déficit d’ampleur inédite (- 39,7 Md€), les régimes obligatoires de base de sécurité sociale et le Fonds de solidarité vieillesse (FSV) connaîtront encore en 2021 un fort déséquilibre financier (- 34,8 Md€ de déficit prévisionnel). Au-delà de 2021, les perspectives d’évolution annexées au PLFSS 2022 prévoient un déficit de la sécurité sociale dans son ensemble de l’ordre de 15 Md€ à l’horizon 2024.
Dès à présent, il est certain que le plafond de 92 Md€ d’autorisation de reprise de déficits par la Cades au titre des exercices 2020 à 2023, fixé par la loi du 7 août 2020, ne permettra pas de couvrir le déficit 2023.
Afin de préserver ce maillon essentiel de cohésion et de solidarité, il est nécessaire, une fois la crise derrière nous, d’amorcer une trajectoire de retour à l’équilibre financier de notre système de sécurité sociale, avec pour objectif, dans un premier temps, de limiter l’accroissement de la dette sociale, puis d’engager sa réduction progressive. La Cour formule à cette fin 44 recommandations.

Contenir les dépenses et l’endettement de la sécurité sociale

Le fonctionnement de la sécurité sociale devrait reposer sur le principe consistant à ne pas financer par l’emprunt, et donc par un déport sur les générations futures, la couverture des risques sociaux d’aujourd’hui. Le retour à l’équilibre des comptes est donc un impératif de bonne gestion des finances sociales ; il implique d’engager des actions résolues de recherche d’efficience des dépenses, notamment dans les domaines de l’assurance maladie et des retraites. Compte tenu du niveau très élevé des prélèvements obligatoires en France, leur hausse ne peut pas être une option.
La Cour recommande d’une part d’améliorer les lois de financement de la Sécurité sociale, notamment en faisant obligation faite au Gouvernement de déposer, en cours d’exercice, un projet de loi rectificatif en cas de remise en cause substantielle des prévisions de résultats votés à l’automne précédent, comme cela est fait pour le budget de l’État. D’autre part, en raison du poids pérenne des mesures décidées au titre du « Ségur de la santé », la Cour estime nécessaire d’utiliser tous les leviers d’action agissant sur la dépense de santé, en veillant à accroitre la pertinence et la qualité des soins et à lutter contre les inégalités de sante.

Sortir des modes de gestion de crise

Les organismes de sécurité sociale ont dû faire face à une crise sanitaire, d’une échelle et d’une portée inédites. Ils sont parvenus à assurer la continuité de leurs activités, notamment à éviter toute rupture dans le versement des prestations sociales, en adaptant leur organisation, en généralisant massivement le travail à distance, mais aussi en allégeant les règles et les procédures de gestion habituelles. À travers trois enquêtes, la Cour dresse un premier bilan de la gestion de la sécurité sociale pendant la crise. Qu’il s’agisse du versement des prestations ou du recouvrement des prélèvements sociaux, du recours facilité aux outils de la télésanté ou de la suspension provisoire de la régulation des dépenses dans le champ de la biologie médicale, les dispositions mises en œuvre ont répondu à des situations d’urgence. Elles ne peuvent perdurer une fois la crise passée. Les impératifs de recouvrement et de contrôle sont désormais le principal enjeu des organismes de sécurité sociale.  

Relancer et accélérer les chantiers de réforme et d’amélioration de la gestion

La crise sanitaire a ralenti l’avancée de nombreux chantiers de réforme ou de modernisation de la gestion, pourtant indispensables pour redresser la situation financière de la sécurité sociale et répondre durablement aux besoins de la population. Ces enjeux sont illustrés dans le rapport à travers quatre priorités :

  • accélérer l’adaptation des modes de financement des établissements de santé et des établissements et services médico-sociaux ;
  • faire aboutir la dématérialisation des prescriptions médicales, domaine où la France est très en retard par rapport au Royaume-Uni, à la Belgique, à l’Espagne ou à l’Italie ;
  • moderniser le dispositif de reconnaissance et de réparation des accidents de travail et des maladies professionnelles : la branche AT-MP doit, notamment, réorienter ses priorités en faveur des actions favorisant la reprise du travail des salariés en arrêt, exposés aux risques de la désinsertion professionnelle ;
  • améliorer l’efficience de deux allocations de solidarité : le minimum vieillesse ou Aspa, dont les règles d’attribution très complexes mériteraient d’être simplifiées, et l’allocation de rentrée scolaire, dont le bénéfice pourrait être recentré sur les familles aux revenus les plus bas, et le barème ajusté pour mieux couvrir la progressivité des dépenses liées à la scolarité en fonction de l’âge des enfants.

En images (11)

Sécurité sociale 2021, vignette 1

En 2020, avec la crise sanitaire, les comptes sociaux ont connu une dégradation inédite. Le déficit des régimes obligatoires de base et du fonds de solidarité vieillesse a atteint près de 40 Md€, dont plus de 30 Md€ pour la branche maladie. En 2021, ce déficit diminuerait faiblement.

La sécurité sociale, octobre 2021

Sécurité sociale 2021, vignette 2

La hausse du déficit en 2020 s'explique à la fois par la baisse des recettes, liée essentiellement à la chute de l'activité économique, et par la hausse des dépenses, liée à la crise sanitaire (achat de masques, tests de dépistage...).
Les mesures salariales du "Ségur de la santé" expliquent 1,4 Md€ de dépenses en 2020, et devraient représenter 7,8 Md€ en 2021.

La sécurité sociale, octobre 2021

Sécurité sociale 2021, vignette 3

-3,5 jours en moyenne
Les délais de versement des prestations légales et minima sociaux par les CAF ont été améliorés en 2020. De manière générale, les organismes de sécurité sociale ont réussi à maîtriser leurs délais de versement, grâce au maintien des droits, à la simplification des démarches et à la levée de certains contrôles

La sécurité sociale, octobre 2021

Sécurité sociale 2021, vignette 4

Plus de 17 Md€
C'est la somme de prélèvements sociaux impayés fin 2020, tant par les employeurs (11,4 Md€) que par les travailleurs indépendants (6,2 Md€), du fait des mesures exceptionnelles prises pendant la crise : reports d'échéances, suspension des procédures de recouvrement, exonérations...

La sécurité sociale, octobre 2021

Sécurité sociale 2021, vignette 5

Plus de 18 millions
C'est le nombre d'actes en téléconsultation réalisés en 2020. Ils étaient moins de 140 000 en 2019. Leur remboursement à 100% par l'assurance maladie, au lieu de 70%, était motivé par l'attente de solutions techniques pour le paiement du ticket modérateur, une dérogation qui ne se justifie pas dans la durée.

La sécurité sociale, octobre 2021

Sécurité sociale 2021, vignette 6

Moins de 1%
des médecins ont été formés à la télésanté entre 2017 et 2020. L'accompagnement des professionnels de santé doit être renforcé afin de développer la télésanté, au-delà des seules téléconsultations, et ainsi contribuer à l'amélioration de l'organisation du système de soins et au décloisonnement des différents secteurs.

La sécurité sociale, octobre 2021

Sécurité sociale 2021, vignette 7

23,8% d'erreurs
En 2020, près d'une allocation de solidarité aux personnes âgées sur quatre a comporté au moins une erreur ayant une incidence financière, au détriment de l'allocataire dans 75% des cas. Une simplification des règles d'attribution, très complexes, permettrait de réduire les causes d'erreur et les fraudes, ainsi que le non-recours (c'est-à-dire lorsque des personnes éligibles ne bénéficient pas de l'allocation).

La sécurité sociale, octobre 2021

Sécurité sociale 2021, vignette 8

De 370 à 404 €
Le montant de l'allocation de rentrée scolaire évolue peu en fonction de l'âge des enfants, alors que les dépenses varient du simple au double entre un écolier et un lycéen. Cette allocation pourrait être recentrée sur les familles aux revenus les plus bas, et le barème ajusté pour mieux couvrir les dépenses liées à la scolarité des enfants les plus âgés.

La sécurité sociale, octobre 2021

La reconnaissance et la réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles

Il y a trois ans, la Cour des comptes a publié une enquête sur la tarification des accidents du travail et des maladies professionnelles. Cette année, elle s’est intéressée à leur reconnaissance et à leur réparation.
[Nos rapports en 180 secondes (ou presque).
La reconnaissance et la réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles – La sécurité sociale – octobre 2021 – Chantal Chambellan-Le Levier & Pascal Théveneau, rapporteur.es]
En France les personnes victimes d’accidents du travail ou de maladies professionnelles sont prises en charge selon des règles spécifiques, distinctes des règles habituelles de l’assurance maladie.
Les caisses de sécurité sociale examinent si les accidents ou les maladies sont d’origine professionnelle – c’est la procédure de reconnaissance. Si c’est le cas, elles procèdent à la réparation des dommages causés en remboursant intégralement des dépenses de soins, en majorant les indemnités d’arrêt de travail et, en cas de séquelles permanentes, en versant une somme d’argent : un capital, ou une rente viagère.
Les prestations sont gérées par les caisses primaires d’assurance maladie. Cela représente environ 9 Md€ de dépenses directes pour les salariés relevant du régime général de la sécurité sociale. Elles sont financées exclusivement par des cotisations versées par les employeurs dans le cadre d’une branche spécialisée, la branche « accidents du travail et maladies professionnelles », avec un objectif constant d’équilibre des recettes et des dépenses. La gouvernance de cette branche est assurée par les partenaires sociaux, représentants des employeurs et des salariés.
Pour les maladies professionnelles, il y a parfois un décalage de temps très important entre l’exposition du salarié au risque, la survenance de la maladie, et son identification comme maladie professionnelle.  L’assurance maladie en reconnaît un peu plus de 50 000 par an, un nombre qui varie assez peu depuis dix ans. Le fait remarquable, c’est qu’en France, 85 % des maladies reconnues comme professionnelles sont des troubles musculo-squelettiques. C’est trois fois plus qu’en Allemagne. Les règles pour reconnaître les maladies professionnelles sont très variables d’un pays à l’autre.
Dans son rapport, la Cour des comptes fait quatre constats.
Les dispositifs réglementaires régissant la reconnaissance des maladies professionnelles – on les appelle les tableaux des maladies professionnelles – sont peu satisfaisants. Ils obéissent à des procédures, longues et complexes, de création ou de révision, qui peuvent durer plusieurs années.
Ensuite, le délai pour statuer sur l’origine professionnelle d’un accident est correct : de 3 semaines à 1 mois environ. Il est en revanche très long pour les maladies professionnelles : près de 6 mois.   
Par ailleurs, le montant des indemnités journalières augmente très fortement, de l’ordre de 5 % par an ces dernières années, et le poids des arrêts de travail de longue durée est de plus en plus important.
Enfin, des barèmes sont utilisés pour déterminer, en cas de séquelle, le niveau du capital ou de la rente, mais ces barèmes sont anciens, souvent imprécis et entraînent des disparités de traitement entre salariés.
La Cour recommande donc d’accélérer les procédures de révision des tableaux des maladies professionnelles, de mieux accompagner les salariés en arrêt de travail pour faciliter leur retour dans l’entreprise – c’est un enjeu important, qui n’est pas suffisamment pris en compte en France. Les risques de désinsertion professionnelle des salariés augmentent avec la durée de leur arrêt de travail. Les études montrent d’ailleurs que les chances de reprendre le travail sont divisées par deux au bout de six mois.
Enfin, la Cour recommande de réviser les barèmes d’évaluation des incapacités permanentes, en cas de séquelle, pour permettre une indemnisation plus équitable.
[Retrouvez le rapport sur la sécurité sociale 2021 sur www.ccomptes.fr Conception : Cour des comptes. Musique : Wind Energy, Black Rhomb/Shutterstock]

La dématérialisation des prescriptions médicales

Qu’est-ce que la prescription dématérialisée ?
[Nos rapports en 180 secondes (ou presque) La dématérialisation des prescriptions médicales – La sécurité sociale, octobre 2021 – Philippe Lavastre, rapporteur.]
Il s’agit pour les médecins d’émettre une prescription qui est déposée dans une base informatique et qui est ensuite directement récupérée par un autre professionnel – c’est-à-dire un pharmacien, un infirmier ou une entreprise de transport par exemple – au lieu d’être remise par le patient lui-même. La e-prescription peut concerner les médicaments, les dispositifs médicaux, mais aussi les examens biologiques, les transports, les actes d’infirmiers ou de masseurs-kinésithérapeutes, ainsi que les arrêts de travail.
La prescription dématérialisée est l’une des composantes de la stratégie du numérique en santé, comme le dossier médical partagé et la e-carte Vitale. Une loi de 2019 sur la transformation du système de santé et une ordonnance de 2020 prévoient que, d’ici fin 2024, toutes les prescriptions devront être dématérialisées.
Les avantages sont nombreux pour le patient, pour les acteurs du système de santé et pour l’assurance maladie :

  • pas d’oubli, pas de perte de la prescription
  • la fin des erreurs de lecture d’ordonnances peu lisibles
  • une amélioration des parcours de soins, puisque les e-prescriptions alimenteront le dossier médical partagé, qui doit être généralisé en 2022
  • la suppression de certains types de fraudes – comme la réutilisation de la même ordonnance, parfois falsifiée
  • la perspective de prescriptions plus importantes de médicaments sous leur nom de spécialité et pas leur marque commerciale, ce qui fera faire des économies à l’assurance maladie par le développement de l’usage des génériques en particulier
  • et des gains de productivité pour l’assurance maladie.

La prescription dématérialisée existe pour les arrêts de travail depuis 2011 et les transports depuis 2017, mais elle est encore loin d’être systématique. Pour les médicaments, la France a pris un retard de plusieurs années par rapport à la plupart de ses voisins : Belgique, Espagne, Italie, Royaume-Uni. Elle a aujourd’hui l’ambition de rattraper ce retard d’ici 2024.
Trois évolutions importantes sont nécessaires pour en tirer les avantages attendus.
Il faut d’abord que les e-prescriptions soient vraiment universelles, qu’elles concernent tous les acteurs du système de santé, y compris les hôpitaux publics pour les prescriptions exécutées par les professionnels de ville. Cela nécessite de moderniser les organisations internes à l’hôpital en dépassant les facteurs d’inertie, de raccorder les systèmes d’informations des hôpitaux à ceux de l’assurance maladie et d’identifier précisément – c’est-à-dire authentifier – au sein de l’hôpital quelle est la personne qui prescrit.
Il faut aussi que la dématérialisation ne soit pas effectuée sur un mode dégradé. Pour cela, il faut que le ministère de la santé fasse aboutir, avec les éditeurs de logiciels, un double chantier : celui de la codification des données aujourd’hui non codifiées (comme la posologie et la durée de prise des médicaments) et celui de la normalisation des échanges de données. Il faut en effet qu’une même donnée codifiée désigne la même chose dans tous les logiciels utilisés par les professionnels de santé.
Enfin, il faut accompagner financièrement l’adaptation des médecins et des établissements de santé à la e-prescription dans le cadre des enveloppes financières très importantes qui ont été décidées pour le numérique en santé, au titre du « Ségur de la santé ». Il convient aussi que les conseillers informatiques de l’assurance maladie les accompagnent plus efficacement.
[Retrouvez le rapport sur la sécurité sociale 2021 sur www.ccomptes.fr Conception : Cour des comptes. Musique : Wind Energy, Black Rhomb/Shutterstock]

Les dépenses de biologie médicale

Comme des millions de Français depuis le début de l’épidémie, vous avez peut-être fait réaliser un test de dépistage du covid-19.
[Nos rapports en 180 secondes (ou presque).
Les dépenses de biologie médicale – La sécurité sociale – octobre 2021 – Sébastien Gallée, Juliette Méadel, rapporteur.es]
Ces tests, ainsi que les analyses de sang ou d’urine, sont des examens de biologie médicale. Ces examens participent à la réalisation de 60 à 70% des diagnostics posés en France. Ils sont un outil clé de la surveillance épidémiologique, comme on l’a vu avec l’épidémie du covid-19.
Avant la crise sanitaire, l’assurance maladie consacrait, chaque année, environ 6,5 Md€ pour financer les actes de biologie. C’est l’un des rares domaines des soins de ville pour lequel, depuis 2014, un dispositif de régulation a permis de maîtriser les dépenses, en jouant sur le niveau de tarification des actes . Mais en 2020, avec la crise sanitaire, ce dispositif a été suspendu et les campagnes de dépistage du virus à l’origine du covid ont entraîné une augmentation importante des dépenses.
La stratégie de la France en la matière, avec celle du Danemark, est d’ailleurs une exception. Pour favoriser l’accès le plus large aux tests, l’assurance maladie a remboursé tous les tests, même sans ordonnance, au taux de 100 %, ce qui les a fait ressentir comme gratuits par tous les Français. Tous les autres pays européens ont mis des restrictions à ces remboursements.
Les tarifs des tests PCR sont aussi restés pendant plusieurs mois plus élevés en France que chez nos voisins. Et c’est seulement depuis juin 2021 que leur baisse a permis de résorber les écarts avec les tarifs pratiqués en Allemagne et en Belgique. Une économie de l’ordre de 800 M€ aurait pu être réalisée si ces baisses de tarifs avaient été appliquées plus tôt.
Au-delà des mesures tarifaires, pour réguler les dépenses, il faudrait aussi agir davantage sur la réduction du volume des actes de biologie – c’est-à-dire leur nombre – par exemple en évitant les examens non pertinents ou redondants. Pour cela, la Haute Autorité de Santé devrait produire des référentiels d’aide à la prescription et les biologistes médicaux devraient recevoir, avec l’ordonnance, les éléments cliniques leur permettant de décider éventuellement de modifier les examens à réaliser, comme la législation le prévoit d’ailleurs depuis plusieurs années.
En 2010, les pouvoirs publics ont engagé des réformes pour encourager le secteur à se concentrer et permettre la constitution de grands groupes de biologie médicale. L’objectif était de favoriser l’innovation, d’améliorer la qualité des analyses et de réaliser des gains de productivité pour faire baisser la dépense publique. Or, dix ans après, les objectifs de la réforme n’ont pas été vraiment atteints. Le secteur est devenu très rentable, mais les gains de productivité n’ont pas profité à l’assurance maladie. Le contrôle de la qualité des analyses et de l’implantation territoriale des laboratoires n’est pas bien organisé et le rapport qualité-prix des analyses ne s’est donc pas assez amélioré.
Enfin, avec la crise sanitaire, on a pu constater que la France avait pris du retard pour tirer parti des innovations du domaine, par exemple en biologie moléculaire, dont on voit l’importance avec les tests PCR, ou pour le séquençage à haut débit, utilisé pour identifier les variants du virus. Sont en cause les procédures d’évaluation et de tarification des examens innovants. La Cour appelle donc à une amélioration dans ce domaine.
[Retrouvez le rapport sur la sécurité sociale 2021 sur www.ccomptes.fr
Conception : Cour des comptes. Musique : Wind Energy, Black Rhomb/Shutterstock]

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