Ces deux services ont connu de grandes difficultés en 2018 avec à la fois la résiliation anticipée de la délégation de service public relative à Autolib’ (voir le rapport de la chambre sur la société Autolib’) et un retard important dans le déploiement de Vélib’2.
Ce dernier n’était pas la simple reconduction du précédent mais un nouveau service territorialement plus étendu et plus innovant sur le plan technologique. Son déploiement a été laborieux. Prévu pour être complet en avril, en termes de vélos et de stations, il ne s’est achevé qu’à la fin de l’année 2018.
Des responsabilités partagées expliquent ce retard : le titulaire du nouveau marché en avait mal anticipé la dimension et la complexité ; son prédécesseur a été peu coopératif notamment pour le démontage des anciennes stations ; le syndicat mixte, maître d’ouvrage, a été peu clairvoyant au point d’ajouter à la difficulté en commandant des stations supplémentaires.
De fait, les faiblesses de la gouvernance du syndicat ont nui à l’exercice de ses fonctions de maître d’ouvrage, particulièrement en situation de crise.
Finalement, une fois passées les grandes manifestations du dernier trimestre de 2018, le nouveau Vélib’ a vu ses résultats d’activité s’améliorer rapidement dès l’année suivante et retrouver en 2019 ceux de Vélib’1 mais sur un périmètre nettement élargi.
Enfin, sur un plan juridique, la chambre a relevé que le service Vélib’ a été étendu dans des conditions contestables au regard des compétences désormais dévolues par la loi à Île-de-France Mobilités.
Sur la base de ses observations, la chambre formule quatre recommandations