Les résultats en deux mots
Le rapport indique que la mise en œuvre de Parcoursup en 2018 a entraîné des changements significatifs dans les pratiques de classement des formations non sélectives, en particulier les licences universitaires. Toutefois, les niveaux de ségrégation, mesurés selon le niveau scolaire, l'origine sociale et le genre, sont restés globalement stables. Le rapport souligne également que les vœux exprimés par les candidats jouent un rôle prépondérant dans la ségrégation observée à l'entrée de l'enseignement supérieur, une tendance déjà présente sous APB. Des différences notables persistent dans l'accès aux différentes filières, influencées par des facteurs tels que les résultats au baccalauréat, l'origine sociale, et dans une moindre mesure, le genre.
Recommandations
Pour réduire la ségrégation et améliorer l'équité dans l'accès à l'enseignement supérieur, le rapport suggère plusieurs axes d'intervention clés :
Renforcer l'orientation et l'information sur l'ensemble des formations disponibles pour tous les lycéens, en particulier pour ceux issus de milieux moins favorisés, afin de diversifier les vœux et de réduire les biais liés à l'origine sociale et au manque d'information.
Améliorer la transparence et l'équité des critères de sélection et de classement utilisés par les formations sélectives, pour s'assurer que les meilleurs candidats, indépendamment de leur origine sociale ou de leur lycée d'origine, aient accès aux filières de leur choix.
Mettre en place des mesures incitatives pour les filières les plus sélectives afin d'encourager la diversité des profils étudiants, notamment par l'introduction de quotas ou de bonifications pour les candidats venant de milieux défavorisés ou de lycées sous-représentés dans ces filières.
Contact : PSE-Ecole d'économie de Paris
Ce document, produit par la Cour, résume un rapport d'évaluation. Il n'engage pas la responsabilité des auteurs dudit rapport.