Créée en 2002, la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a connu une évolution importante du contexte de ses missions. Par exemple, son intervention récente dans la lutte contre les processus de radicalisation violente a considérablement modifié son rôle et ses responsabilités dans un domaine désormais fortement coordonné par le ministère de l’intérieur. Ses ressources budgétaires, au demeurant très modestes, ont été sensiblement réduites au cours des dix dernières années. Les fragilités constatées par la Cour conduisent à s’interroger sur le positionnement institutionnel de la Miviludes. Une réorganisation de celle-ci s’impose et un choix doit être fait entre son maintien au sein des services du Premier ministre ou un rattachement au ministère de l’intérieur au vu de missions redéfinies.
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