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Lycée d’enseignement général et technologique Ferdinand Buisson d’Elbeuf (Seine-Maritime)

CRC NORMANDIE

La chambre régionale des comptes Normandie a examiné la gestion du lycée Ferdinand Buisson d’Elbeuf et du groupement d'établissements scolaires (GRETA) "Elbeuf Vallée de Seine" pour les exercices 2015 à 2018.

Synthèse

Le lycée d’enseignement général et technologique Ferdinand Buisson d’Elbeuf, qui est labellisé « lycée des métiers de la chimie et des automatismes », a connu une forte augmentation de ses effectifs depuis 2013 et compte actuellement 1 200 élèves.

Malgré l’absence, jusqu’en juillet 2019, d’un projet d’établissement et de contrats d’objectifs, l’établissement a pris diverses mesures (notamment en matière de développement des espaces de travail et d’aide aux devoirs) qui répondent aux objectifs fixés par le rectorat. De même, dans de nombreuses filières (notamment professionnelles), les résultats obtenus par l’établissement sont supérieurs à la moyenne départementale.

Dans le cadre d’un financement contraint, l’établissement ne dispose que d’une faible marge de manœuvre et dépend pour l’essentiel de la subvention régionale, dont les modalités de calcul et de réfaction, longtemps non explicites, sont dorénavant connues avant le début de l’exercice. L’établissement est néanmoins parvenu à maintenir une capacité d’autofinancement positive sur la période.

Le groupement d’établissements scolaires chargé de la formation continue des adultes (GRETA) Elbeuf Vallée de Seine, dont le lycée est l’établissement support, ne bénéficie pas d’une telle situation financière. Confronté à une évolution des attentes de ses clients et à une restructuration de l’offre régionale, le groupement présente une trajectoire financière particulièrement défavorable, avec un résultat négatif de plus de 400 000 € en 2018. Seul le fonds de roulement du groupement, qui était de presque 2 M€ en 2018, permet au GRETA d’amortir les conséquences de cette dégradation.

Alors même que les résultats académiques obtenus sont favorables, le groupement, conscient de cette difficulté, estime lui-même que son positionnement et sa structure de coûts sont inadaptés au regard des nouveaux enjeux de la formation continue. En effet les clients du GRETA attendent une approche individualisée des besoins de formation, sans nécessairement passer par la délivrance d’un diplôme. Les parcours de formation doivent donc être revus et adaptés.

De plus, le GRETA doit réduire le rapport « formation / coût », tout en se dotant des ressources professionnelles lui permettant de satisfaire les nouveaux besoins, alors qu’il dispose actuellement d’une masse salariale qui correspond à un volume d’activité de l’ordre de 3 M€, qui apparaît hors d’atteinte dans l’immédiat.
 

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