Avec 82 % de ses effectifs et 87 % des charges dédiés aux activités de gestion des équipements les missions traditionnelles d’appui aux entreprises et de formation apparaissent en retrait.
La CCI 2B s’est néanmoins engagée dans une démarche partenariale face à la multiplicité des acteurs locaux intervenant sur le terrain économique. Elle a notamment signé une convention cadre avec l’agence de développement économique de la Corse (ADEC) en 2017 qui tarde à produire des effets. Une coopération existe également avec la chambre des métiers et de l’artisanat, formalisée par une mutualisation de locaux et des réponses communes à des appels d’offres, mais la perspective d’un partenariat global pluriannuel est restée à l’état de projet.
En dehors de quelques exceptions, la collaboration avec la chambre de commerce et d’industrie d’Ajaccio et de la Corse-du-Sud (CCI 2A) est limitée à une coopération technique sans synergie de coûts ni projet de mutualisation de services. Cette situation est appelée à évoluer avec la nouvelle étape de la régionalisation. Après une première régionalisation inaboutie, les deux CCI territoriales de l’île sont rattachées à la CCI régionale depuis le 1er janvier 2020 en prenant la forme de CCI locales.
Sur le plan financier, la situation de la CCI est globalement saine et bénéficie du dynamisme des ports et des aéroports. La situation des services formation et du service général est plus fragile. Comme au niveau national, la taxe pour frais de chambre, qui est destinée au financement des missions d’intérêt général, est en constante diminution. Elle représente 2,6 M€[1] en 2018 contre 3,3 M€ en 2015, et son niveau doit encore diminuer. Les effectifs du service général, qui regroupe les fonctions supports, sont dimensionnés pour réaliser des prestations de service pour les activités concédées et sont totalement dépendants financièrement de la contribution interservices versée par ces services.
Sur le plan de la gouvernance et du fonctionnement administratif, les instances remplissent leur fonction à l’exception de l’absence récurrente de quelques élus et des membres associés ainsi que le fonctionnement des commissions facultatives dont certaines ne se réunissent pas ou peu.